C'est un rendez-vous annuel important.
Lors des Utopiales, l'Observatoire de l'imaginaire présente les chiffres liés à nos genres préférés. Une vidéo bilan a été mise en ligne.
Parmi les chiffres importants, une hausse du chiffre d'affaire globale de l'imaginaire en (+18 millions d'euros en 9 ans) avec des disparités puisque les 10 premiers éditeurs représentent à eux seuls 68% du marché et que les meilleures ventes sont issues de grands groupes ou de collections non spécialisées. Les deux tiers des livres vendus sont toujours des livres au format poche. Globalement on a un recul du nombre d'inédits. On en avait 900 en 2019, on n'en a plus que 700 en 2024, avec environ la moitié d'auteurs et d'autrices francophones (mais c'est en baisse).
Du côté de la presse, dans les rubriques littéraires, les médias généralistes ne consacre que 3.4% de leurs articles à des oeuvres d'imaginaire, essentiellement pour de la science fiction et pour des livres publiés dans des collections également généralistes. A ce titre Paul Lynch, Haruki Murakami et Céline Minard ont été les plus chroniqués en 2025.
Sur le dossier de la parité, nous avons désormais 43% d'auteurs pour 55% d'autrices. On est également à la parité en illustration, mais on n'a que 33% d'illustratrices. Et nous sommes également à la parité du côté des prix remis dans les catégories romans.
Et puis dans les faits marquants cette année, l'annonce des retraites de Terry Brooks et celle à venir de Stephen King, l'arrivée de nouveaux salons, le phénomère des Book ban aux Etats Unis, le retour de Frankenstein et de Dracula et l'arrêt de la revue Chimères.
On a terminé enfin avec un échange avec Laurent Queyssi sur le fantastique et l'horreur et sur sa nouvelle collection, Styx.