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La Ville suspendue

Katja Centomo (Scénariste), Francesco Artibani (Scénariste), Pamela Brughera (Coloriste), Barbara Bargiggia (Coloriste), Sergio Algozzino (Coloriste), Paolo Campinoti (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 29/02/2004  -  bd
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La Ville suspendue

Un an, 4 albums ! C’est le rythme de parution exceptionnel de la série Monster Allergy. Un rythme qui s’explique par le nombre d’intervenants sur cette histoire. A chaque tome par exemple, le dessinateur change. Après Daniela Vetro, Allesandro Barbucci et Giovanni Rigano, ce quatrième album est dessiné par Paolo Campinoti. Un turn-over qui permet au projet d’avancer vite. Très vite ! Tout en gardant une unité graphique, ce qui est également un petit exploit avec autant de personnes différentes aux pinceaux. Même si l’ensemble est supervisé par un seul homme Allesandro Barbucci…

Des monstres et des chats


Zick est un jeune garçon un peu spécial. Il est le seul à voir les monstres qui nous entourent. Résultat, il lui arrive de drôles d’aventures. Avec sa copine Elena, il a découvert qu’un être malfaisant enlevait les chats de la ville. Pourquoi ? Mystère. Dans les tomes précédents, ils étaient toutefois parvenus à entrer dans son repaire pour récupérer le chat de Zick. Mais depuis la situation a empiré. L’homme ne cherche rien de moins qu’à se constituer une armée de monstres pour se tailler un royaume de manière violente et autoritaire. Les deux enfants et leur chat seront-ils à la hauteur.

Un tome d’explications

Ce quatrième tome de cette série plutôt colorée est celui des explications. Les scénaristes lèvent le voile sur de nombreux mystères et terminent cette première aventure pour le jeune héros. Bien sûr il reste quelques questions, sans doute synonymes de suites. Toujours est-il que La Ville suspendue est moins tournée vers l’humour et les trouvailles délirantes en matière de monstres de tout poil. L’action et les explications dominent. Ce qui nous fait dire qu’il plaira à ceux qui avaient accroché aux tomes précédents. Pour le reste, on saluera une nouvelle fois l’unité de l’ensemble et la belle aventure de cette équipe qui a tout de même réussi l’exploit de terminer ce cycle en moins d’un an. Pas mal pour ce qui n’est sans doute qu’un début.

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