Larme Ultime, fable d'anticipation dont l'ingrédient principal est l'amour, le vrai, celui qui fait parfois mal dans la tête et le corps, secoue la pulpe de l'édition manga. Sympa et atypique.
"Nous, depuis ce jour…"
Ce deuxième volume démarre sur les retrouvailles troublées de Chise et Shûji. Leur projet de fugue a avorté, leur relation a mûri, la guerre est toujours là. Une ancienne petite amie de Shûji, plutôt jolie et très entreprenante, réapparaît histoire de mettre du sel, on voit de près les envahisseurs étrangers pour la première fois, parlant un anglais à fort accent yankee… Pendant que l'histoire se met en place, l'arme ultime est toujours aussi puissante, malgré ses doutes.
Une édition correcte
Présentation classique : petit format, couverture en carton souple, sur-couverture couleur et lecture de droite à gauche… La qualité générale est bonne, malgré un papier très moyen. Le dessin se caractérise par un trait rapide qui sert bien le scénario. Les petits bonus qui enrichissaient le premier volume - note de l'auteur, lexique… - ont disparu, dommage.
Un deuxième tome qui confirme une bonne impression
Avec cet épisode, nous entrons dans le bois dur. Shûji, totalement déstabilisé par les avances à peine voilées de Fuyumi, doit choisir entre la trahison et la fidélité. Chise, elle, continue la rédaction du journal commun de leur relation, hésitant entre lucidité et rêveries d'adolescente. La sexualité n'est pas absente, même si elle n'est que timidement abordée. L'auteur nous fait naviguer en eaux troubles sur la plupart des aspects du récit, contredisant les premières impressions que l'on peut avoir de cette histoire. Gageons qu'il nous réserve un tas de bonnes surprises…
La chronique de 16h16