Pourquoi des collections comme Le Livre de Poche ou Ailleurs & Demain de Robert Laffont continuent-elles à publier des romans avec des couvertures aussi laides? Ayez pitié des lecteurs de science-fiction qui sont obligés de se cacher pour lire, trop honteux de montrer à l’heure actuelle où les illustrateurs talentueux ne manquent pas, un roman avec une couverture si ignoble. Me voilà donc avec, entre les mains, un livre une fois de plus illustré par Jackie Paternoster, et écrit par un jeune Anglais inconnu au bataillon. Connaissant les habitudes de la collection et sa tendance à publier des best-sellers anglo-saxons, le scepticisme a lieu d’être. Et pourtant, la bonne surprise pointe le bout de son nez.
"J’espère dur comme l’enfer qu’il n’y a pas de chiens dans les parages."
Petite uchronie : les Nazis ont été à deux doigts de gagner la Seconde Guerre Mondiale en créant une porte vers un monde parallèle afin de faire appel à des puissances ténébreuses. Un scientifique, Turing, a développé un théorème mathématique démontrant l'existence de ces univers parallèles et fournissant le moyen d'y accéder. Aujourd'hui, sa recherche est classée secret d'Etat. La laverie, une des branches les plus confidentielles des services secrets britanniques cache ce théorème et veille à ce qu'il ne soit jamais redécouvert. Par ailleurs, cette branche enquête sur toutes les manifestations "bizarres" qui pourraient éveiller les soupçons...
Bob Howard, informaticien et nécromancien, travaille à Laverie. Il en a plus qu'assez du côté administratif et veut intégrer le service action. Il suffit de demander ! Une jeune chercheuse est en danger. Des terroristes Irakiens dirigés par un officier nazi ressuscité, cherchent à la kidnapper...
A la fin du roman, une nouvelle attend le lecteur: La Jungle de béton. Dans celle-ci, on retrouve la Laverie et Bob Howard. Il doit enquêter sur une mystérieuse manifestation: une vache a été carbonisée dans un parc en plein centre ville d'une banlieue anglaise.
"En théorie, on ne peut exercer un chantage sur vous que si vous avez quelque chose à cacher"
Désopilant, Le Bureau des atrocités est un roman à découvrir absolument. Charles Stross mélange les genres de manière déconcertante : l'univers de Lovecraft (avec quelques clins d'œils humoristiques), les romans d'espionnage de James Hadley Chase, le côté absurde et délirant des films Men In Black, les enquêtes sur des phénomènes surnaturels de la série X-Files...
L'auteur maîtrise son univers étrange et nous entraîne dans une intrigue des plus extraordinaires et des plus convaincantes : ésotérisme, univers parallèles, puissances ténébreuses, informatique, médecine... Tout se mélange dans une harmonie détonante. Ajoutez à cela de la dérision et du cynisme avec une pointe d'humour très british : une administration où chaque déclaration de note de frais devient un cauchemar et où la hiérarchie fait preuve de tyrannie. On ne sait plus s'il faut en rire ou crier et fuir.
Seul hic: le style qui est inégal. Il faut parfois relire certains passages ponctués des phrases alambiquées ou trop longues. C'est vrai, la lecture manque de fluidité, mais passez outre, et vous aurez l'occasion de lire un livre qui ne vous décevra pas.
"J’espère dur comme l’enfer qu’il n’y a pas de chiens dans les parages."
Petite uchronie : les Nazis ont été à deux doigts de gagner la Seconde Guerre Mondiale en créant une porte vers un monde parallèle afin de faire appel à des puissances ténébreuses. Un scientifique, Turing, a développé un théorème mathématique démontrant l'existence de ces univers parallèles et fournissant le moyen d'y accéder. Aujourd'hui, sa recherche est classée secret d'Etat. La laverie, une des branches les plus confidentielles des services secrets britanniques cache ce théorème et veille à ce qu'il ne soit jamais redécouvert. Par ailleurs, cette branche enquête sur toutes les manifestations "bizarres" qui pourraient éveiller les soupçons...
Bob Howard, informaticien et nécromancien, travaille à Laverie. Il en a plus qu'assez du côté administratif et veut intégrer le service action. Il suffit de demander ! Une jeune chercheuse est en danger. Des terroristes Irakiens dirigés par un officier nazi ressuscité, cherchent à la kidnapper...
A la fin du roman, une nouvelle attend le lecteur: La Jungle de béton. Dans celle-ci, on retrouve la Laverie et Bob Howard. Il doit enquêter sur une mystérieuse manifestation: une vache a été carbonisée dans un parc en plein centre ville d'une banlieue anglaise.
"En théorie, on ne peut exercer un chantage sur vous que si vous avez quelque chose à cacher"
Désopilant, Le Bureau des atrocités est un roman à découvrir absolument. Charles Stross mélange les genres de manière déconcertante : l'univers de Lovecraft (avec quelques clins d'œils humoristiques), les romans d'espionnage de James Hadley Chase, le côté absurde et délirant des films Men In Black, les enquêtes sur des phénomènes surnaturels de la série X-Files...
L'auteur maîtrise son univers étrange et nous entraîne dans une intrigue des plus extraordinaires et des plus convaincantes : ésotérisme, univers parallèles, puissances ténébreuses, informatique, médecine... Tout se mélange dans une harmonie détonante. Ajoutez à cela de la dérision et du cynisme avec une pointe d'humour très british : une administration où chaque déclaration de note de frais devient un cauchemar et où la hiérarchie fait preuve de tyrannie. On ne sait plus s'il faut en rire ou crier et fuir.
Seul hic: le style qui est inégal. Il faut parfois relire certains passages ponctués des phrases alambiquées ou trop longues. C'est vrai, la lecture manque de fluidité, mais passez outre, et vous aurez l'occasion de lire un livre qui ne vous décevra pas.