Avec François Rahier, les éditions Rivières Blanche continuent à puiser dans le fond des auteurs Fleuve Noir. En 1989 et 1991, François Rahier y publie deux romans : Le Crépuscule du compagnonL'Ouragan des enfants dieux. C'était jusqu'ici ses seules incursions en SF avec deux nouvelles publiées en 1987 dans une anthologie aux éditions Andromède et en 1997 dans le fanzine La Geste. Depuis, plus rien jusqu'à ce livre aux éditions Rivière Blanche qui reprend plusieurs de ses nouvelles autour de la planète Elettreterre.
Chroniques des arrières-mondes.
Elettreterre est un territoire étrange et haut en couleur. On y croise toutes sortes de peuples et de créatures bizarres. C'est surtout un territoire en pleine ébullition car c'est la saison des amours pour les Bêtes du Temps, des animaux fabuleux. Deux amis se retrouvent plongés au coeur des événements. Markos va devoir fuir des individus qui veulent sa mort et vivre milles aventures préilleuses à la découverte des peuples d'Elettreterre. De son côté Hérode doit lutter dans les méandres de la diplomatie. Il se retrouve en effet parmi les hautes sphères essayant de calmer les esprits qui s'échauffent et de sauver la vie d'un enfant...
Compliqué mais empreint d'une certaine poésie.
Avec Le Canevas des Dieux, Rivière Blanche continue à travailler la mémoire de la SF en ressortant un auteur que l'on avait tous oublié. On ne peut que les en féliciter. On l'a dit, ce livre est donc composé de la réédition des nouvelles de François Rahier, formant un tout au fil des 185 pages et il en ressort une impression mitigée. D'abord côté plus, il y a un peu de poésie dans cette écriture et certains décors, certaines scènes sont assez joliment troussées, notamment lorsqu'il évoque un cirque et ses saltimbanques. Rahier a une plume plutôt raffinée avec un "style" affirmé. Malheureusement son livre souffre de ses qualités. Ce style justement a tendance par son raffinement à rendre la lecture parfois ardue et l'on perd souvent le fil du récit. Autant dire qu'il faut être plutôt concentré. Et puis on a un regret. Ce monde, ces personnages, ces peuples et certaines révélations, auraient sans doute eu besoin de plus d'espace. Finalement à être trop concentré en si peu de pages, on perd un peu de la magie d'Elettreterre. On sent qu'il y avait matière à faire une oeuvre un peu plus délayée, avec plus d'ampleur pour bien sentir toute sa richesse. Sans doute la lecture y aurait en plus gagné en clarté. En tout cas, si à soixante ans passés François Rahier se remet à la SF, on lira avec attention ces prochains textes. Il y a sous ce livre le germe d'un bon auteur. et
Chroniques des arrières-mondes.
Elettreterre est un territoire étrange et haut en couleur. On y croise toutes sortes de peuples et de créatures bizarres. C'est surtout un territoire en pleine ébullition car c'est la saison des amours pour les Bêtes du Temps, des animaux fabuleux. Deux amis se retrouvent plongés au coeur des événements. Markos va devoir fuir des individus qui veulent sa mort et vivre milles aventures préilleuses à la découverte des peuples d'Elettreterre. De son côté Hérode doit lutter dans les méandres de la diplomatie. Il se retrouve en effet parmi les hautes sphères essayant de calmer les esprits qui s'échauffent et de sauver la vie d'un enfant...
Compliqué mais empreint d'une certaine poésie.
Avec Le Canevas des Dieux, Rivière Blanche continue à travailler la mémoire de la SF en ressortant un auteur que l'on avait tous oublié. On ne peut que les en féliciter. On l'a dit, ce livre est donc composé de la réédition des nouvelles de François Rahier, formant un tout au fil des 185 pages et il en ressort une impression mitigée. D'abord côté plus, il y a un peu de poésie dans cette écriture et certains décors, certaines scènes sont assez joliment troussées, notamment lorsqu'il évoque un cirque et ses saltimbanques. Rahier a une plume plutôt raffinée avec un "style" affirmé. Malheureusement son livre souffre de ses qualités. Ce style justement a tendance par son raffinement à rendre la lecture parfois ardue et l'on perd souvent le fil du récit. Autant dire qu'il faut être plutôt concentré. Et puis on a un regret. Ce monde, ces personnages, ces peuples et certaines révélations, auraient sans doute eu besoin de plus d'espace. Finalement à être trop concentré en si peu de pages, on perd un peu de la magie d'Elettreterre. On sent qu'il y avait matière à faire une oeuvre un peu plus délayée, avec plus d'ampleur pour bien sentir toute sa richesse. Sans doute la lecture y aurait en plus gagné en clarté. En tout cas, si à soixante ans passés François Rahier se remet à la SF, on lira avec attention ces prochains textes. Il y a sous ce livre le germe d'un bon auteur. et