Olivier Jouvray a effectué de nombreux boulots différents dans le domaine de la culture, de l'audiovisuel, du graphisme, et caetera, avant de co-scénariser Supershoes avec sa femme Virginie. Puis il signe le scénario de Lincoln, Kia Ora ou Camilo.
David Ratte naît en 1970. Il a toujours eu pour vocation de faire de la bande dessinée. C'est en 2006 que son rêve se réalise lorsqu'il signe le scénario et les dessins du premier tome de Toxic Planet (série qui en compte maintenant trois). Il a également participé à la série Le Voyage des pères.
Un jongleur qui cache bien des secrets
Valentin est amnésique. Il n'a donc aucun souvenir de sa vie passée, mis à part son nom.
À Pidruid, il rencontre par hasard des membres de la troupe de saltimbanques de Zalzan. Se révélant plutôt doué pour le métier de jongleur, il est engagé et commence une tournée avec ses nouveaux compagnons.
Autifon Deliamber est le guide vroon de la troupe. Il va aussi être celui de Valentin au travers de ses rêves, à destination de la vérité sur son passé et sa véritable identité...
Un adaptation réussie d'un livre culte
Après avoir adapté L'Assassin royal de Robin Hobb, les éditions Soleil s'attaquent à une autre saga culte du genre de l'imaginaire : Majipoor, de Robert Silverberg. C'est là encore une opération ambitieuse que de condenser six romans d'une moyenne de cinq cents pages en six albums d'à peine cinquante planches.
Les deux courageux artistes qui ont accepté cette difficile mission sont Olivier Jouvray et David Ratte. Tous deux sont des scénariste et dessinateur de bandes dessinées aguerris, ce qui laisse plutôt présager du bon. Et la lecture du premier tome de la série, Le Château de Lord Valentin, donne raison à cette supposition.
Le scénario, tout d'abord, est évidemment la poutre maîtresse de Majipoor. Robert Silverberg a déjà, on peut le dire, fait le gros du travail dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix dans ses romans. Il fallait donc qu'Olivier Jouvray raconte l'histoire de Valentin sans rien occulter d'important. Le résultat est un récit cohérent, qui oublie peut-être quelques éléments mais qui n'en donne pas l'impression à qui n'a pas lu les œuvres de Silverberg.
Il faut dire que Jouvray est aidé par le fait qu'il n'a quasiment pas à décrire l'univers foisonnant imaginé par l'auteur américain de science-fiction. En effet, c'est le travail effectué par David Ratte, avec ses dessins qui montrent les créatures et les décors de Majipoor. Des dessins qui parlent d'eux-mêmes : nous sommes sur un planète peuplée, en plus des humains, de nombre d'espèces étranges, aux paysages fantastiques et dépaysants. La plupart du temps, on ne sait pas exactement ce que l'on nous montre, quel est le nom de tel ou tel spécimen de la faune ou de la flore, mais ce n'est pas gênant et cela donne justement l'impression que l'histoire prend place dans un univers aussi vaste et complexe que la planète Terre.
Jouvray et Ratte accomplissent donc leur mission avec un certain succès : reprendre l'histoire de Silverberg en donnant envie de découvrir le prochain épisode. Les fans des romans seront sûrement déçus de ne pas en retrouver tous les détails, mais c'est le défaut de toute adaptation d'un livre en bande dessinée.
David Ratte naît en 1970. Il a toujours eu pour vocation de faire de la bande dessinée. C'est en 2006 que son rêve se réalise lorsqu'il signe le scénario et les dessins du premier tome de Toxic Planet (série qui en compte maintenant trois). Il a également participé à la série Le Voyage des pères.
Un jongleur qui cache bien des secrets
Valentin est amnésique. Il n'a donc aucun souvenir de sa vie passée, mis à part son nom.
À Pidruid, il rencontre par hasard des membres de la troupe de saltimbanques de Zalzan. Se révélant plutôt doué pour le métier de jongleur, il est engagé et commence une tournée avec ses nouveaux compagnons.
Autifon Deliamber est le guide vroon de la troupe. Il va aussi être celui de Valentin au travers de ses rêves, à destination de la vérité sur son passé et sa véritable identité...
Un adaptation réussie d'un livre culte
Après avoir adapté L'Assassin royal de Robin Hobb, les éditions Soleil s'attaquent à une autre saga culte du genre de l'imaginaire : Majipoor, de Robert Silverberg. C'est là encore une opération ambitieuse que de condenser six romans d'une moyenne de cinq cents pages en six albums d'à peine cinquante planches.
Les deux courageux artistes qui ont accepté cette difficile mission sont Olivier Jouvray et David Ratte. Tous deux sont des scénariste et dessinateur de bandes dessinées aguerris, ce qui laisse plutôt présager du bon. Et la lecture du premier tome de la série, Le Château de Lord Valentin, donne raison à cette supposition.
Le scénario, tout d'abord, est évidemment la poutre maîtresse de Majipoor. Robert Silverberg a déjà, on peut le dire, fait le gros du travail dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix dans ses romans. Il fallait donc qu'Olivier Jouvray raconte l'histoire de Valentin sans rien occulter d'important. Le résultat est un récit cohérent, qui oublie peut-être quelques éléments mais qui n'en donne pas l'impression à qui n'a pas lu les œuvres de Silverberg.
Il faut dire que Jouvray est aidé par le fait qu'il n'a quasiment pas à décrire l'univers foisonnant imaginé par l'auteur américain de science-fiction. En effet, c'est le travail effectué par David Ratte, avec ses dessins qui montrent les créatures et les décors de Majipoor. Des dessins qui parlent d'eux-mêmes : nous sommes sur un planète peuplée, en plus des humains, de nombre d'espèces étranges, aux paysages fantastiques et dépaysants. La plupart du temps, on ne sait pas exactement ce que l'on nous montre, quel est le nom de tel ou tel spécimen de la faune ou de la flore, mais ce n'est pas gênant et cela donne justement l'impression que l'histoire prend place dans un univers aussi vaste et complexe que la planète Terre.
Jouvray et Ratte accomplissent donc leur mission avec un certain succès : reprendre l'histoire de Silverberg en donnant envie de découvrir le prochain épisode. Les fans des romans seront sûrement déçus de ne pas en retrouver tous les détails, mais c'est le défaut de toute adaptation d'un livre en bande dessinée.