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Le Contact

Thierry Robberecht (Scénariste), Alain Maury (Coloriste, Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/03/2004  -  bd
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Le Contact

La Smala, Deep Maurice, L’Ennemi… autant de séries BD que l’on doit à Thierry Robberecht. Cela fait déjà quelques années que ce bruxellois couche sur papier ses histoires pour la Bande Dessinée. Un exercice parallèle à ses activités d’auteur pour les enfants et les adolescents avec déjà plusieurs romans à son actif. Pour Le Contact, il mène cette nouvelle aventure avec Alain Maury aux pinceaux. Ce dernier a d’abord travaillé dans l’ombre de Peyo et de son studio. Il a à ce titre dessiné cinq albums des Schtroumpfs (dont Le Schtroumpf Financier, Docteur Schtroumpf, La Menace Schtroumpf et Le Schtroumpf sauvage) et quatre de Johan et Pirlouit. Depuis, il a pris son indépendance une première fois avec Thierry Robberecht pour Beluga (deux tomes) et aujourd’hui toujours avec son compère pour Le Contact.

Mort et ressuscité

Jeune et beau garçon, Thomas Lalandes n’en a pas moins un cœur fragile. Victime d’une attaque il meurt dans son lit un beau jour de 1898 à Paris… pour ressusciter quelques instants plus tard. Entre temps, il a connu le fameux couloir de lumière et surtout un drôle de personnage. C’est lui qui le renvoie dans son corps à condition qu’il retrouve son meurtrier. Mission à laquelle Thomas s’attache rapidement. La vérité sera… étonnante et la vie lui réservera encore de nombreuses surprises.

A la vitesse d’un TGV pressé !

En tournant les premières pages du Contact, on se dit que cette histoire commence assez bien. Avec un dessin agréable et des planches assez grandes, Alain Maury nous entraîne bien dans l’histoire de Thierry Robberecht. Et celle-ci possède au premier abord pas mal d’atouts. Le principal étant cette petite flamme entre fantastique et surnaturel qui donne du mystère au récit et donne envie d’en savoir plus. Seulement tout s’accélère brutalement. Trop sans doute. En trois coups de cuillère à pot, Thomas résout l’énigme (en une petite vingtaine de pages après la présentation de l’histoire). Résultat, on reste un peu sur notre faim et l’on voit mal comment l’intrigue pourrait rebondir dans les tomes suivants. Dommage.

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