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Le Crépuscule

Pierre Dubois (Scénariste), Laurent Cagniat (Dessinateur), Hervé Tanquerelle (Dessinateur), Emmanuel Civiello (Dessinateur), Etienne Le Roux (Dessinateur), Kness (Coloriste), Gradimir Smudja (Dessinateur), Thomas Labouret (Dessinateur), Axel Gonzalbo (Coloriste)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/10/2004  -  bd
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Le Crépuscule

Une série d'albums regroupant plusieurs récits à chaque fois sur des contes et des légendes celtiques... ça vous dit quelque chose ? En lançant cette nouvelle série, les éditions Delcourt marchent dans les traces de Soleil avec Les Contes du Korrigan, Les Contes de l'Ankou ou bien Les Contes de la Dryade. Le principe reste fondalement le même : rassembler de courts récits sur des thèmes de la mythologie celte avec différents dessinateurs. Reste à savoir s'il s'agit d'un nouveau produit répondant à une demande commerciale ou simplement l'aboutissement d'un projet avec l'elficologue le plus connu de l'hexagone : Pierre Dubois. Les humbles lecteurs que nous sommes ne le saurons sans doute jamais.

Cinq contes

Pour illustrer ses scénarios, Pierre Dubois s'est entouré d'une belle brochette de dessinateurs : Etienne Le Roux, Gradimir Smudja, Laurent Cagniat, Thomas Labouret, Hervé Tanquerelle et Emmanuel Civielo (pour la couverture). Résultat cinq contes piochés dans l'imaginaire celtique (et un qui se passe de l'autre côté de la Méditérannée) aux ambiances et aux styles graphiques radicalement différents. Vous pourrez suivre la belle histoire entre une jeune fille et un chêne millénaire (Jack in the Green), la dangereuse passion d'un jeune homme pour le royaume des fées (Le Veilleur du crépuscule), la drôle d'aventure d'un Irlandais transformé en cheval par des lutins (Diarmid Bawn et les Fir Darig), le pacte maléfique d'un condamné à mort avec le Spunkie (Le Conte de Spunkie) et l'attirance d'un jeune prince pour une goule du désert (La Muzayyara).

Pas mal mais...

Si l'on est un peu moins charmé par ce premier tome qu'on pouvait l'être il y a quelques mois à la découverte des séries du même acabit chez Soleil, force est de constater que cet album possède tout de même des qualités. La diversité des styles graphiques d'abord. D'un conte à l'autre, on change complètement d'univers et de dessin. Le résultat est parfois surprenant et plusieurs « écoles » se côtoient. Finalement ce n'est pas plus mal. Cela permet aux lecteurs de découvrir d'autres styles et d'autres traits. La qualité de certains scénarios ensuite. Pierre Dubois s'y connaît en Elfes et Lutins. Et si ses histoires sont parfois un peu trop courtes (question aussi de format), elles ont le mérite de se terminer souvent mal. Enfin pas de happy end. Une dureté qui correspond bien aux contes traditionnels. Le résultat global est donc plutôt bon. Même si le doute subsiste sur l'importance du commercial dans la genèse de la série, il n'en reste pas moins qu'elle mérite qu'on s'y attarde un peu.

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