Avant d’avoir écrit, sous le pseudonyme de Robin Hobb, les aventures de Fitz Chevalerie et celles d’Althéa Vestrit et de connaitre un succès retentissant, Meggan Lindholm a d’abord publié quelques romans de fantasy et de fantasique. Bien qu'inégaux, on trouve quand même Le Dernier Magicien et La Nuit du Prédateur (tous les deux chez Mnémos). Avec Le Dieu dans l’ombre, elle revisite le mythe du dieu Pan et sa relation ambigüe avec les humains.
Le monde de Pan ou la vie réelle ?
Ce qui ne devait être que quelques semaines de vacances dans le Tacoma se transforme en véritable cauchemar pour Evelyn. Elle a accompagné son mari et son fils chez ses beaux parents. Mais une fois arrivée là-bas, rien ne se passe comme elle l’aurait voulu et elle ne trouve plus sa place au sein de sa propre famille.
Aussi lorsque Pan, son ami d’enfance, vient la chercher la tentation est grande. Mais Pan est l’un des derniers faunes et le voyage qu’il propose à Evelyn n’est pas innocent. Entre la dure réalité dans laquelle elle n’a plus sa place et le voyage onirique que lui propose ce dieu de la forêt, le choix est assez simple…
Une relecture du mythe de Pan et un talent en devenir…
Si Robin Hobb excelle dans la fantasy, le domaine de prédilection de Megan Lindholm est bien celui du fantastique. Après Le Dernier Magicien et La Nuit du Prédateur, elle nous offre un conte onirique où tout son talent d’écrivaine explose. Nous voici embarqués dans un roman introspectif écrit à la première personne. Nous sommes constamment dans les pensées les plus intimes du narrateur. Ce qui nous apporte un regard bien particulier sur cette histoire. De cette manière, elle amène doucement le lecteur à comprendre le point de vue d’Evelyn et l’alternance entre le passé et le présent jusqu’au point culminant du basculement, qui renforce cette impression. On ne peut que se laisser entraîner dans cette histoire où tout le talent qui fera le succès de Robin Hobb avec L’Assassin Royal et Les Aventuriers de la Mer, quelques années plus tard, se trouve présent sous forme embryonnaire.
Le monde de Pan ou la vie réelle ?
Ce qui ne devait être que quelques semaines de vacances dans le Tacoma se transforme en véritable cauchemar pour Evelyn. Elle a accompagné son mari et son fils chez ses beaux parents. Mais une fois arrivée là-bas, rien ne se passe comme elle l’aurait voulu et elle ne trouve plus sa place au sein de sa propre famille.
Aussi lorsque Pan, son ami d’enfance, vient la chercher la tentation est grande. Mais Pan est l’un des derniers faunes et le voyage qu’il propose à Evelyn n’est pas innocent. Entre la dure réalité dans laquelle elle n’a plus sa place et le voyage onirique que lui propose ce dieu de la forêt, le choix est assez simple…
Une relecture du mythe de Pan et un talent en devenir…
Si Robin Hobb excelle dans la fantasy, le domaine de prédilection de Megan Lindholm est bien celui du fantastique. Après Le Dernier Magicien et La Nuit du Prédateur, elle nous offre un conte onirique où tout son talent d’écrivaine explose. Nous voici embarqués dans un roman introspectif écrit à la première personne. Nous sommes constamment dans les pensées les plus intimes du narrateur. Ce qui nous apporte un regard bien particulier sur cette histoire. De cette manière, elle amène doucement le lecteur à comprendre le point de vue d’Evelyn et l’alternance entre le passé et le présent jusqu’au point culminant du basculement, qui renforce cette impression. On ne peut que se laisser entraîner dans cette histoire où tout le talent qui fera le succès de Robin Hobb avec L’Assassin Royal et Les Aventuriers de la Mer, quelques années plus tard, se trouve présent sous forme embryonnaire.