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Le Dieu dans l’Ombre - Le mot des éditions Actusf
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Le Dieu dans l’Ombre - Le mot des éditions Actusf

Pourquoi avons-nous choisi de publier Le Dieu dans l’Ombre, de Robin Hobb ?

Parce que Robin Hobb.

Robin Hobb est cette autrice ultra célèbre qui vient régulièrement en France. Elle semble toujours disponible, toujours à l'écoute, avec une douceur et un sourire qui force l'admiration. En prime, ses déclarations sont justes, pertinentes et mesurées en conférence.

On l'a croisée souvent, Robin, aux Imaginales, aux Utopiales ou à Trolls et Légendes, avant d'avoir la chance de publier il y a quelques années Liavek. On se souvent qu'il y a un peu plus de dix ans, un beau matin, alors que le salon n'était pas encore ouvert, elle était venue voir nos premiers livres et nous complimenter sur nos couvertures, juste comme ça, pour le plaisir. C'était un joli moment. Aujourd'hui, on publie certains de ses romans et on en est d'autant plus heureux. Et puis Robin Hobb, c'est un talent monstrueux, que ce soit dans ses grands cycles, ses one shot ou ses nouvelles (on vous recommande vivement à ce propos sa nouvelle « Coupure », dans L'Héritage et autres nouvelles, Pygmalion).

Parce que Robin Hobb, ce n’est pas que l’Assassin Royal.

On associe volontiers Robin Hobb à ses nombreux cycles de fantasy épique : L’Assassin Royal, Le Soldat Chamane ou Les Aventuriers de la mer. Mais sous son véritable nom de Megan Lindholm, c'est aussi de jolis romans comme Le Dernier Magicien ou La Nuit du prédateur.

Avec Le Dieu dans l’ombre, on bascule dans une teinte autre de son écriture, là où la magie se fait fuyante et fugace et où ses univers glissent dans le fantastique.

Elle nous embarque dans le monde réel, mais celui-ci n’aurait jamais été angoissant et enchanteur à la fois ; et ce grâce à la présence d’un être unique, le faune mystique Pan, qui accompagne le personnage d'Evelyn dans sa vie.

Parce que c’est le portrait d’un pan de la société.

Le Dieu dans l’ombre est un texte riche en humanité et abnégation : l’histoire d’une jeune femme qui croit devoir abandonner ce qu’elle est au profit de son mari et de son petit garçon.

Tome unique, il propose une réflexion poussée sur la place de la femme dans la société des années quatre-vingt et les rôles qui lui sont assignés, quitte à l’engoncer dans des stéréotypes qui l’embourbent. Ce texte-là propose le parcours atypique d’Evelyn, qui surmonte jour après jour des obstacles et une souffrance graduelle, intime. Omniprésente, la nature est presque aussi importante que les personnages principaux qui évoluent en son sein jusqu’à l’ascension finale. Tout a une place bien précise dans l’immense fresque du Dieu dans l’ombre, de Rinky, le chien avec qui Ewie traverse sa vie en Alaska, à Steffie, jeune femme parfaite jusqu’au bout des ongles, en passant par le poney de Teddy, son fils.

Parce qu’il s’agit du roman le plus intime de Robin Hobb.

Le Dieu dans l’ombre affirme également notre volonté de suivre une autrice qui nous est chère (et que vous avons déjà publié avec Liavek) à la fois par sa plume, qui développe un concentré d’émotions et de sentiments qui plongent le lecteur dans son quotidien, mais aussi par son témoignage, dans ce texte aux échos autobiographiques. Lorsque Pan nous attend à la lisière de la forêt, ce n’est que pour mieux nous emmener dans cette œuvre qui dépeint l’enfance de la narratrice, et son présent, dans lesquels résonnent les souvenirs d’Alaska de l’autrice.

Entre sensualité et désir charnel, entre violence ténue, deuil et frustration, Le Dieu dans l’Ombre nous a guidé sur des pistes inconnues qui, on l’espère, seront bientôt foulées par de nouveaux lecteurs.

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