Aleister Danakern est un journaliste bruxellois de 34 ans. On sait peu de choses sur cet auteur, à part qu’il a fait des études d’archéologie. Les éditions Persée publient son premier roman, Le Faucon d’or, premier tome du Cycle du Kemet, qui mélange fantasy, Égypte ancienne et sexe. Un roman censé suivre les traces de Robert E. Howard. On laissera les aficionados d’Howard en décider, mais il y a peu de chances pour qu’ils approuvent la référence…
Une lutte entre humains et hyksos
Le royaume du Kemet, en Égypte ancienne, est dirigé par le pharaon Dédoumésiou, dernier descendant de la XIIIème dynastie. Les humains du royaume sont menacés par les hyksos, êtres nomades sous la coupe du dieu maléfique Apophis qui écument le désert et ont décidé d’en finir avec leurs ennemis de toujours. Ils s’en prennent ainsi aux temples de l’Ordre du Faucon, derniers bastions d’une religion qu’ils veulent mettre à genou. Souti, jeune moine du dernier temple encore debout, est envoyé en mission à Thèbes pour y délivrer un secret qui permettra, peut-être, de sauver le royaume. Ce secret va devenir l’objet d’une poursuite qui mènera jusqu’à Pharaon lui-même, et croisera la route d’une guerrière nubienne, Kynya.
Un mélange non réussi
Sur le fond, Le Faucon d’or est un livre de fantasy plutôt banal. Il met en scène un univers où mythologie égyptienne et magie se côtoient, avec une lutte entre deux peuples dont certains personnages héroïques vont être la clé. Rien de bien original, mais l’histoire présente tout de même un léger intérêt, notamment pour tout ce qui tourne autour de la magie, avec des scènes plutôt réussies.
La question que l’on se pose, c’est : pourquoi l’auteur a-t-il jugé bon d’y introduire des scènes de sexe ? Le quatrième de couverture parle d’érotisme, mais on est bel et bien dans la pornographie la plus crue, sans émotion ni sensualité, issue des fantasmes masculins où les femmes – toutes bisexuelles comme il se doit – ne sont là que pour donner du plaisir aux hommes. C’est sans intérêt, cela ne sert pas l’histoire, et donne une bien piètre image de la femme. Ainsi qu’une bien piètre image de la fantasy. On aura ainsi droit à une gigantesque scène de gang bang dont le but est de découvrir qui, parmi les jeunes femmes présentes, est susceptible de contrôler la magie…
À côté de cela, on sent l’auteur assez maladroit sur certaines formulations. Le texte est lisible, mais le travail d’édition laisse à désirer : répétitions, clichés, quelques fautes grossières, et des expressions malheureuses du genre : « le pigeon crut entendre quelques rires parmi la foule »… Enfin, les personnages sont manichéens, les gentils étant d’une innocence et d’une naïveté exaspérantes, et les méchants d’une brutalité sans subtilité.
Au final, le cumul manque d'originalité, maladresses et pornographie fait du Faucon d'or un livre à éviter.
Une lutte entre humains et hyksos
Le royaume du Kemet, en Égypte ancienne, est dirigé par le pharaon Dédoumésiou, dernier descendant de la XIIIème dynastie. Les humains du royaume sont menacés par les hyksos, êtres nomades sous la coupe du dieu maléfique Apophis qui écument le désert et ont décidé d’en finir avec leurs ennemis de toujours. Ils s’en prennent ainsi aux temples de l’Ordre du Faucon, derniers bastions d’une religion qu’ils veulent mettre à genou. Souti, jeune moine du dernier temple encore debout, est envoyé en mission à Thèbes pour y délivrer un secret qui permettra, peut-être, de sauver le royaume. Ce secret va devenir l’objet d’une poursuite qui mènera jusqu’à Pharaon lui-même, et croisera la route d’une guerrière nubienne, Kynya.
Un mélange non réussi
Sur le fond, Le Faucon d’or est un livre de fantasy plutôt banal. Il met en scène un univers où mythologie égyptienne et magie se côtoient, avec une lutte entre deux peuples dont certains personnages héroïques vont être la clé. Rien de bien original, mais l’histoire présente tout de même un léger intérêt, notamment pour tout ce qui tourne autour de la magie, avec des scènes plutôt réussies.
La question que l’on se pose, c’est : pourquoi l’auteur a-t-il jugé bon d’y introduire des scènes de sexe ? Le quatrième de couverture parle d’érotisme, mais on est bel et bien dans la pornographie la plus crue, sans émotion ni sensualité, issue des fantasmes masculins où les femmes – toutes bisexuelles comme il se doit – ne sont là que pour donner du plaisir aux hommes. C’est sans intérêt, cela ne sert pas l’histoire, et donne une bien piètre image de la femme. Ainsi qu’une bien piètre image de la fantasy. On aura ainsi droit à une gigantesque scène de gang bang dont le but est de découvrir qui, parmi les jeunes femmes présentes, est susceptible de contrôler la magie…
À côté de cela, on sent l’auteur assez maladroit sur certaines formulations. Le texte est lisible, mais le travail d’édition laisse à désirer : répétitions, clichés, quelques fautes grossières, et des expressions malheureuses du genre : « le pigeon crut entendre quelques rires parmi la foule »… Enfin, les personnages sont manichéens, les gentils étant d’une innocence et d’une naïveté exaspérantes, et les méchants d’une brutalité sans subtilité.
Au final, le cumul manque d'originalité, maladresses et pornographie fait du Faucon d'or un livre à éviter.