Le Fond du bocal est une série humoristique de Nicolas Poupon mettant en scène des poissons rouges dans un bocal. Nous nous interrogions, à la sortie du tome 5, sur la pérennité du concept aux gags hilarants, récurrents, donc potentiellement répétitifs.
Drugstore, l'éditeur, a dû se poser les mêmes questions et propose une réponse : « Ils sont gentils chez Drugstore quand ils nous demandent d'être plus en prise avec la réalité » grommelle un des poissons, vers la fin du volume intitulé : Petit bocal avec vue sur crise. Était-ce une bonne idée ?
Vieilles recettes et thèmes nouveaux
Le couple à l'étroit dans son bocal et leurs difficultés domestiques, le cousin rectangulaire, muet et supérieur, le poisson dépressif et/ou philosophe, ainsi que la pêche au ver de terre, sont des situations désormais classiques de la série Le Fond du bocal, qui offrent des possibilités de gags quasi infinies. Ce numéro 6 ne se prive donc pas de les exploiter.
On y retrouve aussi, avec un immense plaisir, les prisonniers de Bocalcatraz dans de nouvelles tentatives d'évasion spectaculaires.
Mais ces quelques clins d'œil aux premiers bocaux sont mis au service de thèmes nouveaux, tirés tout droit de l'actualité : la Crise, évidemment, déclinée de plusieurs façons, des SDF aux vers affamés, en passant par les inquiétudes décalées des riches poissons d'aquarium.
Le racisme, le réchauffement climatique, la burqa et le chômage, la raréfaction de l'eau, sont d'autres sujets de notre réalité exploités dans cet album.
Un autre bocal ?
L'approche renouvelée de Poupon donne à ce dernier tome du Fond du bocal une allure un peu différente. Directement connectés au vécu de leurs lecteurs, les poissons rouges sont plus grinçants. Leurs aventures relèvent d'un absurde plus familier que précédemment. Les prises de position de l'auteur y sont plus franches, plus manifestes.
Heureusement, l'outrance dans la caricature et l'alternance de sujets graves avec d'autres plus légers (la rencontre d'un poisson rouge avec un bâtonnet de surimi, par exemple) sauvent l'album du risque de sinistrose.
Finalement, on trouve dans ce tome 6 un Fond du bocal plus mature, plus engagé, mais toujours aussi drôle que le précédent.
Drugstore, l'éditeur, a dû se poser les mêmes questions et propose une réponse : « Ils sont gentils chez Drugstore quand ils nous demandent d'être plus en prise avec la réalité » grommelle un des poissons, vers la fin du volume intitulé : Petit bocal avec vue sur crise. Était-ce une bonne idée ?
Vieilles recettes et thèmes nouveaux
Le couple à l'étroit dans son bocal et leurs difficultés domestiques, le cousin rectangulaire, muet et supérieur, le poisson dépressif et/ou philosophe, ainsi que la pêche au ver de terre, sont des situations désormais classiques de la série Le Fond du bocal, qui offrent des possibilités de gags quasi infinies. Ce numéro 6 ne se prive donc pas de les exploiter.
On y retrouve aussi, avec un immense plaisir, les prisonniers de Bocalcatraz dans de nouvelles tentatives d'évasion spectaculaires.
Mais ces quelques clins d'œil aux premiers bocaux sont mis au service de thèmes nouveaux, tirés tout droit de l'actualité : la Crise, évidemment, déclinée de plusieurs façons, des SDF aux vers affamés, en passant par les inquiétudes décalées des riches poissons d'aquarium.
Le racisme, le réchauffement climatique, la burqa et le chômage, la raréfaction de l'eau, sont d'autres sujets de notre réalité exploités dans cet album.
Un autre bocal ?
L'approche renouvelée de Poupon donne à ce dernier tome du Fond du bocal une allure un peu différente. Directement connectés au vécu de leurs lecteurs, les poissons rouges sont plus grinçants. Leurs aventures relèvent d'un absurde plus familier que précédemment. Les prises de position de l'auteur y sont plus franches, plus manifestes.
Heureusement, l'outrance dans la caricature et l'alternance de sujets graves avec d'autres plus légers (la rencontre d'un poisson rouge avec un bâtonnet de surimi, par exemple) sauvent l'album du risque de sinistrose.
Finalement, on trouve dans ce tome 6 un Fond du bocal plus mature, plus engagé, mais toujours aussi drôle que le précédent.