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Le Jour où moururent les dieux

Clark Darlton ( Auteur), Michel Van (Illustrateur de couverture), Jacqueline H. Osterrath (Traducteur)
Langue d'origine : Allemand
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/07/2005  -  livre
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Le Jour où moururent les dieux

Né en 1920 et décédé en 2005, Robert Ernsting est un auteur qui vous est sans doute inconnu. Et pourtant ! Sous ce nom se cache en fait Clark Darlton, un des deux auteurs de la série fleuve des Perry Rhodan. Avec son compère Karl-Herbert Scheer, il a écrit la bagatelle de 192 épisodes avant de lancer la série soeur Atlan et de lui donner les 25 premiers épisodes. Mais auparavant il a également fait une honorable carrière d’écrivain de science-fiction en Allemagne sous son propre nom. Carrière dont est issue cette réédition des éditions Eons.

« Je traîne avec moi quelque chose comme un message extraterrestre »

Ecrivain de science-fiction, le héros du Jour où moururent les dieux se sent porté depuis ses débuts par une curieuse quête d’une vérité un peu folle. Une vérité qui pourrait remettre en cause toutes les connaissances sur l’histoire de l’humanité. Une vérité qui impliquerait les extraterrestres. Ses soupçons se confirment le jour où il rencontre Erich von ***, un honnête restaurateur qui, avant de s’installer, a fait quelques voyages passionnants dans les Andes. Là bas se cache le secret après lequel notre héros court depuis tant d’années.

Une curiosité

Lire Le Jour où moururent les dieux, c’est se replonger dans la science-fiction des années 50. Une période où le thème des extraterrestres était très présent dans l’imaginaire des écrivains. Evidemment, depuis le cinéma et la conquête de la Lune sont passés par là. Evidemment, depuis les centres d’intérêts ont changé. Il faut donc vous préparer à cette plongée dans le passé. Elle n’est pas désagréable, elle nous laisse juste en surface. Car le plus gros reproche que l’on peut faire à ce texte, c’est l’absence totale d’empathie avec le héros qui manque quand même d’épaisseur. Sans doute la décennie où le roman a été écrit y est-elle pour quelque chose. C’est fluide et facile à lire. On a simplement du mal à s’exciter les neurones pour cette quête des extraterrestres cachés dans les Andes depuis des siècles. Ne jetez pas pour autant ce livre à la poubelle. Il a valeur de témoignage et de curiosité. De témoignage d’une époque de la science-fiction, qu’elle soit américaine, allemande ou même française. De curiosité également pour les amateurs de la série Perry Rhodan. Voici une des seules occasions de lire autre chose de Clark Darlton. Et puis c’est également un bel hommage. Les éditions Eons ont eu le bon goût de publier une préface de son fils, une biographie et des articles de ses amis. Un bel ensemble qui accompagne bien le roman et qui permet d’en savoir un peu plus sur cet auteur finalement assez méconnu chez nous.

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