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Le Livre

Laurent-Frédéric Bollée (Scénariste), Griffo (Dessinateur), Olivier Mangin (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 28/02/2010  -  bd
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Le Livre

Il arrive parfois que des auteurs aiment à lancer des défis, inventer des projets un peu fous, hors norme. Il arrive que ce soient de belles réussites ou, au contraire, que l'aventure se termine prématurément.

Avec L'Ultime Chimère, Laurent-Frédéric Bollée nous propose un voyage hors norme, tout d'abord par l'étendue temporelle de la narration (depuis les temps bibliques jusqu'à un futur proche). Mais c'est au niveau du dessin qu'il a proposé une innovation : pour chaque époque de son histoire, un dessinateur a été choisi, qui s'occupe des planches le concernant.

Pour ce cinquième tome, ce sont Griffo (Monsieur Noir, Samba Bugatti, Vlad...) et Olivier Mangin (Intox) qui sont aux crayons.

 

Une île, un livre, des vies

 

Sur Hadden, la station spatiale, la tension monte, jusqu'à provoquer des rixes. Lors de l'une d'elles, Sheperd est grièvement blessé, ce qui précipite encore plus la petite communauté qui vit là-haut dans l'exacerbation de leurs humeurs.

En 1965, l'écrivain Archibald Redmore est confronté à l'incroyable, l'impossible : il semble ne faire que réécrire les livres d'un auteur oublié du XVIIIème siècle. La réponse à cette énigme se trouve peut-être sur l'île d'Harbor.

C'est là qu'à cette époque vit Sheperd, avec sa famille, en particulier la jolie Claire. Sur l'île, comme sur Hadden, les passions s'expriment et les mystères s'épaississent. À moins que, justement, cette histoire ne s'éclaire un peu.

 

Une bonne ambiance

 

Les tomes de la série, de par la structure même du récit et les différents styles des dessinateurs, sont parfois en demi-teinte, difficiles à suivre et à comprendre. Dans ce volume, le scénario est plus linéaire que d'ordinaire, tout en offrant enfin quelques croisements, quelques pistes pour nous aider à deviner la solution de cette aventure.

Parlant seulement de deux époques (les années soixante et le futur), les pages se suivent avec un rythme intéressant et soutenu. Le dessin précis de Mangin nous plonge dans une sorte de thriller sombre tandis que le trait plus froid de Griffo rend bien l'atmosphère de fin de règne de la partie spatiale de L'Ultime Chimère.

 

Ce volet est dans la continuité de la série, avec peut-être un peu plus de stabilité et de maturité.

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