Arthur Ténor est un passionné de littérature jeunesse, il aime à se définir comme un explorateur de l'imaginaire. Des contes de fées aux épopées fantastiques, en passant par la science-fiction, il a écrit de nombreux romans : Alerte aux virulents!, Les Énigmes de Versailles, Les Cavaliers des Ténèbres, la série Le Félin... Avec Le livre dont vous êtes la victime, il entraîne le jeune lecteur dans une sombre histoire démoniaque...

Librairie spécialisée dans les peurs et les mystères

Alex apprend par son ami Benjamin, qu'une nouvelle boutique vient de s'ouvrir dans la ville. Mais pas n'importe quelle boutique : une librairie spécialisée dans les livres fantastiques, une véritable caverne de l'épouvante ! La curiosité le démangeant, il propose à Camille de l'accompagner dans cet antre... Une fois devant la devanture sinistre, le jeune garçon hésite. La librairie du Styx ne semble pas très accueillante. Mais une fois de plus, la curiosité est la plus forte et les deux jeunes gens entrent... Ce bazar du frisson va leur apporter bien des mésaventures...

À ne pas mettre entre toutes les mains...

Avec Le livre dont vous êtes la victime, Arthur Ténor ne propose pas d'entrer dans un univers fantastique, mais de franchir les portes de l'horreur. Mélange entre du Stephen King pour jeunes et du R.L.Stine, ce roman s'adresse aux jeunes adeptes des séries Chair de Poule et Aux Portes du cauchemar. Écrit d'une plume agréable, il plaira aux enfants de 11-12 ans avides des sueurs froides. Au-delà de cet âge, ils risquent de s'ennuyer...

Pour les autres, ils trouveront ce roman rempli des poncifs du genre. Sans trop de surprises, l’histoire reste très classique. Ils s'exaspéreront de certains points comme le nom du libraire (les enfants sont-ils si crédules pour ne pas voir la ruse utilisée ici?), ou sur la forte inspiration sur les romans "dont vous êtes le héros". Arthur Ténor ne fait pas preuve de beaucoup d'imagination, ni d'originalité et les personnages sont d'une banalité agaçante, surtout le libraire. Ce livre n'est donc pas à mettre entre toutes les mains...