Actusf : Quels sont vos trois romans préférés et pourquoi ?
Alex Nikolavitch : Wah, la question affreuse ! En sélectionner 3, c’est oublier les autres !
Disons…
Dune, de Frank Herbert (Pocket)
Un univers énorme, riche de non-dits, avec une écriture beaucoup plus fine qu’il n’y paraît. Une de mes grosses références personnelles.
Le lecteur plonge dans un monde intergalactique dominé par l'Empereur Padishah Shaddam IV à qui les Maisons, Grandes ou Mineures, doivent allégeance ; c'est toute une civilisation qui prend forme et vie sous la plume de Franck Herbert.
Derrière les quatre lettres qui forment le nom DUNE se dissimule la planète Arrakis, planète des sables où pousse l'Epice, la plus grande richesse que contienne l'Univers, source d'énergie, de richesse, de puissance et de pouvoir...
L’Assassin Anglais, de Michael Moorcock (JC Lattès puis L'Atalante)
Un roman complètement dingue dans sa structure, délibérément désarticulé et fantasmatique, une succession de flashes dont chacun contient des germes d’univers…
Qui est Jerry Cornelius ? Le sait-il lui-même? Est-il Arlequin ? le Messie ? le Grand Manipulateur ? Est-il le roi d'un Londres fantôme sous les bombes ? Est-il Pierrot qui pleure Colombine ? Est-il l'adolescent de Kensington, le médiocre rocker d'un groupe sans panache ? Et qui le lui dira ? Dans un monde que l'entropie dévore, découvrez les mille et un visages de Jerry.
Le Temps Incertain, de Michel Jeury (Robert Laffont puis Le Livre de Poche)
Une approche très originale et psychédélique du voyage dans le temps, pour un roman brillant, très très fort.
La Chronolyse, c'est inquiétant et même dangereux. Le Temps Incertain est un roman véritablement vertigineux dans lequel Jeury perd son lecteur en même temps que son héros dans des couches de réalités, déboussolant tout le monde dans des boucles temporelles dont on ne sort plus et dont on ne sait plus à quelle réalité elles appartiennent.
On en vient vite à douter de sa raison !
Le Mois de l'Imaginaire d'Olivier Paquet.
Le Mois de l'Imaginaire de Thomas Geha.
Le Mois de l’Imaginaire de Sara Doke.
