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Le Monde perdu de Maple White

Laurence Croix (Coloriste), Patrick Deubelbeiss (Dessinateur, Scénariste), Anne Porot (Scénariste)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/07/2004  -  bd
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Le Monde perdu de Maple White

Proche collaborateur du scénariste Benoît Peeters (Ergun mort ou vif, Les Jeux sont faits et Le Transpastagonien), Patrick Deubelbeiss est l'auteur de nombreux ouvrages documentaires (Les Premières cités, Mégascope, romains, romaines...) et travaille pour la presse jeunesse. Loin des séries interminables, l'auteur s'est lancé dans Le Monde Perdu de Maple White, une histoire en deux tomes, qui, comme son nom l'indique, est tirée du célèbre roman Le Monde Perdu de Sir Conan Doyle.

"Aujourd'hui, quelque part en Amazonie subsistent, je l'affirme, des créatures préhistoriques"

Le professeur Challenger est la risée de ses collègues scientifiques. Et pour cause, il affirme que des animaux préhistoriques vivent encore de nos jours, sur un plateau au fin fond de l'Amazonie. Pour prouver la véracité de son propos, il organise une expédition. Le professeur Summerlee, Edward Malone, journaliste du Daily Star et Lord John Roxton, un aventurier, décident de l'accompagner jusqu'à ces contrées inconnues.

"Confondre une cigogne avec un ptérodactyle"


Dans Le Monde Perdu de Mapple White, le dessin reste très classique, sans excès, avec des lignes claires et une mise en couleurs simple. Pourtant, il se prête admirablement à cette histoire et son propos. On pourrait faire quelques reproches: des expressions de visage ratées par exemple.

On remarquera aussi le jeu des couleurs. La première partie de l'album se déroulant en ville, seuls les rouges, bruns et gris dominent, renforçant ainsi l'ambiance citadine. Par contre, dans la deuxième partie, le vert et le marron s'imposent (forcément puisque l'action se déroule dans la jungle). Ce contraste entre les couleurs utilisées montrent vraiment la scission entre les deux mondes, mais le vert finit tout de même par lasser un peu le regard.

La série repose surtout sur le scénario extrêmement bien ficelé. Le lecteur se laisse embarquer sans problème dans cette histoire loufoque. Les auteurs usent de beaucoup d'humour à travers le personnage du Professeur Challenger, gros ours mal léché, mais qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier. Certes, la prédominance de ce personnage étouffe un peu les autres protagonistes (surtout Lord John Roxton), mais son caractère bourru fait qu'on l'excuse facilement. On ressent les influences de Conan Doyle, bien entendu, mais aussi de Jules Verne, Bob Morane (Les Chasseurs de dinosaures).... Et très vite, on redevient des gamins ne rêvant que d'une chose: voir des dinosaures en vrai!

La chute de ce premier album laisse présager une suite fort cocasse et on attend donc avec impatience la sortie du deuxième tome.

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