Anne McCaffrey est une auteur très prolifique dont sa plus grande saga est La Ballade de Pern. Pas moins de 14 tomes pour cette saga. Avec l'histoire d'Acorna elle se lance dans une collaboration avec d'autres auteurs. Après Margaret Ball, c'est au tour d'Elisabeth Ann Scarborough de partager la plume pour le troisième tome.

Petit résumé…

Acorna fut retrouvée dans une capsule de survie dérivant dans l'espace par trois miniers interstellaires. Sa particularité : elle appartient à une race chevaline même si elle a une forme humanoïde. De plus, elle a sur son front une corne qui a certains pouvoirs magiques. Après avoir échappé à différents dangers, abolit l'esclavage des enfants sur une planète et sauvé une autre planète des Khleevi, les ennemis héréditaires de sa race, elle repart avec quelques-uns des siens vers son monde natal. Acorna arrive donc chez elle où elle est reçue en grande pompe car tout le monde veut la voir. Mais n'étant pas habituée aux coutumes de ses compatriotes, le contact et l'insertion sont très durs et se font très lentement.

John Becker est un ferrailleur de l'espace et c'est en se posant par inadvertance sur une planète morte qu'il découvre des cornes. Elles ont les mêmes propriétés que celle d'Acorna et c'est en voulant les faire analyser que les problèmes vont commencer. En effet, elles vont tomber entre les mains de ceux qui n'ont pas apprécié les différents actes d'Acorna et qui aimeraient bien se venger. La petite licorne va devoir à nouveau affronter des hommes cupides qui ne pensent qu'au pouvoir pour sauver sa race de l'extinction. Mais cette fois-ci elle n'est pas toute seule.

Bof…

Voici, pour moi, une suite qui n'était pas nécessaire. La fin du deuxième tome était suffisante. Nous voyons ici Acorna évoluer dans son monde où elle n'est pas vraiment la bienvenue et le reste de l'intrigue se met difficilement en place. Il y aura donc sûrement un quatrième tome pour conclure cette histoire. Affaire à suivre.