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Le Peuple des Rennes

Megan Lindholm ( Auteur), Melvyn Grant (Illustrateur de couverture)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 29/02/2008  -  livre
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Le Peuple des Rennes

Megan Lindholm est bien mieux connue sous son pseudonyme : Robin Hobb. En 1971 elle commence à écrire sous son véritable nom sans trop de succès. Sa renommée va se faire surtout grâce à son cycle de L’Assassin royal qu’elle publie en 1995 sous son pseudonyme. Suite à ce succès, les éditeurs redécouvrent ses premiers écrits.

Il y a longtemps de ça, à la préhistoire…

Tillu la guérisseuse a décidé de fuir la tribu de Bénu. Surtout elle veut échapper à Carp, son chaman. Avec elle, elle emmène son fils Kerleu qui n’est pas comme les autres enfants de son âge. Il a la faculté de voyager dans le monde des esprits. Il devait d’ailleurs devenir l’apprenti de Carp.

Pour fuir, elle décide de remonter vers le nord durant l’hiver alors que la tribu s’en va vers le sud. Non loin de là où elle s’est installée, vit le peuple des rennes et c’est en croisant le chemin d’Heckram, un chasseur, qu’elle va devenir leur guérisseuse. Mais avec un fils qui a du mal à apprendre et qui vit entre deux mondes, la survie n’est pas facile. D’autant que Kerleu appelle Carp désespérément. Les mois s’enchaînent et l’hiver fait place au printemps. Le peuple des rennes est prêt à partir pour les terres d’été laissant Tillu décider si elle va les suivre ou non…

Un pari incertain dont on attend la suite

C’est au tour du Pocket Fantasy de publier un ancien roman de Mégan Lindholm et franchement ils auraient peut-être pu mieux choisir. En effet l’histoire prend véritablement le temps de se mettre en place comme si l’auteur voulait nous faire ressentir toute la période hivernale. Et pour l’instant, il n’y a pas véritablement d’intrigue. On peut quand même noter la plume de l’auteur. On retrouve les prémisses de ce qu’elle écrira plus tard. Elle arrive toujours, avec autant de facilité, à nous plonger dans l’introspection des personnages. Ce qui les rend plus humain et plus crédible. Un petit bémol quand même : plusieurs fois, au cour de l’histoire, Kerleu a été remplacé par Kerley. C’est un peu dommage de faire une erreur aussi grossière.

Toutefois, on peut laisser à Megan Lindholm le bénéfice du doute quant à la qualité de ce roman car nous avons ici un premier tome qui sert d’introduction et de mise en place à la suite de l’intrigue.

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