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Le Piège paranoïaque

Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : 
Date de parution : 31/08/2006  -  jeunesse
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Le Piège paranoïaque

A.J. Butcher a découvert le pouvoir des mots à 7 ans quand il a été épargné dans une bataille à la récré parce qu’il racontait de bonnes histoires. Depuis, il s’efforce d’exploiter ses talents dans ce domaine. Après des études de lettre, il cultive un temps sa créativité (et son alcoolisme) comme concepteur-rédacteur dans la pub. Puis, pour retrouver une certaine sobriété, il se réoriente vers le professorat qu’il a abandonné il y a peu pour écrire à temps plein. Et il a l’air de tenir une sacré cadence puisque après les 6 épisodes mettant en scène l’équipe Bond au complet, il développe à présent des aventures solo de chacun des membres.  Apparemment, (il en est le premier désolé) Butcher (boucher en anglais) n’est pas un pseudo mais bien son patronyme.

Trompeuses apparences

Difficile pour l’équipe Bond d’accepter que Jennifer Chen soit remplacée. Et encore plus difficile pour Bex, la dite remplacante au look singulier et au caractère bien trempé de trouver sa place dans l’équipe. Surtout que son arrivée est suivie d’un grand nombre d’incidents dont l’accumulation et la gravité croissante laissent place à de gros soupçons. Qui est-elle vraiment et qui manigance les accidents à répétition ?

Une série qui ne s’essoufle pas ...malgré quelques grosses ficelles

L’intrigue progresse toujours avec un rythme soutenu et mêle subtilement rebondissements et épisodes plus liés aux sentiments, à la psychologie du groupe et des invidus qui le composent et des relations qui les unissent, de l’amour au ressentiment, de la défiance à la complicité. Plus que jamais dans cet épisode, l’union fait la force et les adolescents se retrouvent contraints à se dérober à l’autorité en place parce qu’elle n’est plus fiable, pas un plaidoyer pour la désobéissance civile, n’exagèrons pas mais une incitation peut-être à remettre en question la légitimité de ceux qui donnent des ordres. Et l’intrevention de clones pose la question du fondement de l’identité de chacun. La réapparition d’un méchant qu’on croyait définitivement exterminé est un trait un peu forcé de ce tome 4, cette résurrection improbable apporte un côté redite au combat, sa soif de revanche n’étayant pas un grand interêt narratif. L’équipe ayant littéralement affronté ses fantômes, l’on est en droit d’attendre un nouveau départ pour le tome suivant : L’Avaleur d’âmes.

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