Pour les fans de la série, voilà une bonne nouvelle. Enfin, les aventures des trois sorcières à lire où vous voulez et quand vous le voulez. Pour le premier tome, vous revivrez le tout premier épisode de la série (logique non ?) : comment les sœurs Halliwell vont découvrir leur curieux héritage. Mais je vais sans doute trop vite pour les non-initiés. Quelques explications s’imposent.
Trois sœurs pour lutter contre le mal
Prue, Piper et Phœbe sont trois jeunes filles tout à fait normales. Prue, l’aînée, travaille dans le domaine des antiquités, Piper, est chef cuisinier et Phœbe, la petite dernière, est un peu la brebis galeuse de la famille, elle enchaîne petit boulot sur petit boulot. Prue et Piper vivent ensemble depuis six mois dans le Halliwell Manor, légué par Grams, leur grand-mère. Quant à Phœbe, elle est partie à la recherche de leur père mais elle abandonne l’idée et décide de revenir habiter avec ses sœurs.
Toutefois, le retour à la maison ne s’avère pas si simple, surtout lorsque Phœbe se met à voir bouger toute seule la planche aux esprits. N’écoutant que son instinct, elle parcourt un mystérieux livre, le livre des ombres. Captivée par sa lecture, elle découvre une curieuse prédiction : il est dit qu’un jour viendraient trois sœurs qui devront défendre les innocents grâce à de puissants pouvoirs : déplacer les objets à distance, arrêter le temps et prévoir l’avenir.
Un pour tous et tous pour un
Et si les trois sœurs étaient vraiment de bonnes sorcières ? Eh oui ! cela signifierait que leurs vies est en danger. Quel démon résisterait à l’envie de posséder de tels pouvoirs ? Alors, plus question de faire confiance à quelqu’un, elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes.
Comme pour les aventures de Buffy contre les vampires, Fleuve noir se lance dans l’édition de Charmed en livre. Autant le feuilleton se laisse voir, autant le livre... En fait, ce n’est pas l’histoire en elle-même qui est décevante. L’intrigue est intéressante avec de bonnes idées et un enchaînement logique. Ce n’est donc pas le fond qui est à remettre en cause mais plutôt la forme. Le style reste très rudimentaire (beaucoup trop !) et les personnages sont fades, sans personnalité. Leurs sentiments et leurs façons d’agir restent superficiels, à la limite de l’adolescence. Le pouvoir des trois reste un livre pour les vrais fans.
La chronique de 16h16 !