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Le Prince Déchu

Guillaume Sorel (Illustrateur de couverture), Bernard Simonay ( Auteur)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/01/2006  -  livre
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Le Prince Déchu

Bernard Simonay est l’auteur de nombreux romans historiques (la trilogie La Première Pyramide), fantastiques (la série Les Enfants d'Atlantis, les adaptations de légendes populaires Le Roman de la Belle et la Bête, et La Légende de La Toison d'Or), policiers (La Lande Maudite) et d'aventures (Les Tigres de Tasmanie, La Dame d'Australie). Après la récente sortie des rééditions de ses premiers romans, La Trilogie de Phénix (prix Cosmos 2000 et Julia-Verlanger), c’est au tour de la tétralogie Les Enfants d'Atlantis d’être rééditée.Le prince déchu (1994) sera suivi de L’archipel du Soleil, Le crépuscule des Géants et La Terre des Morts.

Golfe du Morbihan, il y a 6500 ans

Jehn est le fils d’Aalthus, chef du paisible clan néolithique du Loup. Un mystère plane sur sa conception, même si ses parents refusent de lui en parler, qui pourrait expliquer la marque en forme de trident sur son épaule. Mais il s’est montré jusqu’à présent le meilleur des fils. Seulement, son passage à l’âge d’homme arrive, et avec lui des visions et des pouvoirs au-delà de l’imaginable. En particulier, une série de rêves le hante. Des rêves où il est un autre, aux côtés d’une femme d’une beauté indescriptible, dans une ville blanche comme personne de son village n’en a jamais vu. Mais ses pouvoirs déclenchent l’envie et la crainte, et les évènements se précipitent vers une issue tragique…

Tout y passe…

Conception mystérieuse par un être ayant pris l’apparence du mari, shamanisme folklo, légende d’Ys, méchants plus que caricaturaux qui accumulent tous les poncifs… Tout y passe dans un pot pourri sans originalité, que personnellement j’ai trouvé plutôt indigeste, et qui de la Trilogie de Phénix n’a retenu que les mauvais côtés, sous une forme condensée. Ajoutez à cela une justificationite aigue se manifestant sous la forme de notes de bas de page pour dire que mais si, c’est vrai, tel ou tel fait employé ici est véridique, d’ailleurs les shamans de Sibérie… Eh bien non, il n’y a pas besoin de tels expédients pour mettre de l’historiquement correct dans un récit, sous peine de le transformer en guide folklorisant. On retrouve également le héros trop parfait à la morale trop moderne et aux pouvoirs ridiculement surdimensionnés et bien trop vite maîtrisés, ce qui flingue définitivement ce qui restait d’élément de surprise. Ben non, je n’ai pas aimé. J’assume. C’est l’élément plage qui doit manquer. Mais je n’ai pas aimé le Da Vinci Code non plus. Alors si le cœur vous en dit…

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