Jean-David Morvan a le chic pour travailler avec de nouveaux dessinateurs. Une fois encore pour cette série, il s’est associé à un inconnu jusqu’ici : Ben. Un choix plutôt judicieux au vu de son trait et qui s’était déjà révélé payant avec Ruben sur Jolin la Teigne, Steven Lejeune avec Trop de Bonheur et Nicolas Nemiri pour Je suis Morte.

Y’a plus d’jus !

Haydel Omay est une jeune directrice de galerie d’art dynamique. S’ennuyant ferme à un vernissage, elle repère les façades vitrées d’un drôle d’appartement. Des façades peintes avec génie par un mystérieux artiste qui n’est pas sorti de chez lui depuis 20 ans. Le rencontrer est un défi qu’elle ne peut s’empêcher de relever ! Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est qu’une gigantesque panne informatique va mettre un sacré foutoir dans la ville...

Bonne surprise

Si l’on a parfois un peu de mal à recoller tous les morceaux de l’intrigue, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est assez riche. Jean-David Morvan a décidément une zone « imagination » surdéveloppée dans son cerveau et une vraie qualité de conteur. Le résultat, c’est qu’on se laisse une nouvelle fois prendre par son histoire et que l’on est bien curieux de connaître la suite des aventures d’Omay. On apprécie tout particulièrement qu’il se serve de ses intrigues de science-fiction pour ajouter quelques critiques à l’égard de la télévision par exemple. Bref, T.O.O. commence bien. Et encore une fois le pari avec un jeune dessinateur, Ben en l’occurrence, est réussi. Son trait est plutôt prometteur, même avec ses petits défauts actuels. A suivre.