Né en 1968 à Padoue, Stefano Tamiazzo fait partie de cette génération de dessinateurs italiens arrivée il y a peu sur le marché français. Mais si on le connaît assez peu chez nous, il s'est forgé une belle notoriété de l'autre côté des Alpes mais aussi au Japon où il a été le seul Occidental à être finaliste du prix Shikisho décerné chaque année par une maison d'édition japonaise. Rien d'étonnant donc à ce que Jean-David Morvan finisse par le repérer et lui proposer la Mandiguerre.
Dans le vif du sujet
Dosnon, Cousance et Tillois ont fait bien du chemin depuis le premier tome de leurs aventures. Il est loin le temps où ils traînaient les rues en imaginant leur avenir. Dosnon l'orphelin est parvenu à devenir une star du cinéma. C'est lui le héros des films de propagande que tourne Cousance. Des films qui déforment la réalité de la guerre des humains contre les Mandis pour gonfler le moral des troupes. Mais Tillois qui depuis s'est engagé dans l'armée sait bien que ce n'est que la poudre aux yeux. Lui qui découvre le front en première ligne est à même de mesurer toute l'horreur de la guerre, là où il n'est pas question d'héroïsme, mais de survie.
Passionnant
La Mandiguerre est pour l'instant une excellente série. Le dessin de Tamiazzo est assez étonnant, tirant un peu vers le manga et vers le dessin animé avec ses couleurs assez contrastées. On regrettera simplement l'aspect figé de certaines cases et le manque de fluidité. Des défauts qui pour autant ne sont pas de taille à faire oublier l'excellente histoire de Jean-David Morvan. Au cours de cette métaphore évidente de la Première Guerre mondiale avec ses tranchées, ses uniformes bleus et ses horreurs, il laisse souvent l'album devenir muet lorsque Tillois est au front. Seul alors le dessin compte, rendant bien la solitude du soldat et la peur qui l'entoure comme un manteau. Ce n'en est que plus fort. Au final lorsque l'on tourne la dernière page, on se rend vite compte que l'on a tout simplement dévoré ce troisième tome de La Mandiguerre. C'est dire si les destins croisés de ces trois héros sont passionnants. Une belle réussite en matière de bande dessinée.
Dans le vif du sujet
Dosnon, Cousance et Tillois ont fait bien du chemin depuis le premier tome de leurs aventures. Il est loin le temps où ils traînaient les rues en imaginant leur avenir. Dosnon l'orphelin est parvenu à devenir une star du cinéma. C'est lui le héros des films de propagande que tourne Cousance. Des films qui déforment la réalité de la guerre des humains contre les Mandis pour gonfler le moral des troupes. Mais Tillois qui depuis s'est engagé dans l'armée sait bien que ce n'est que la poudre aux yeux. Lui qui découvre le front en première ligne est à même de mesurer toute l'horreur de la guerre, là où il n'est pas question d'héroïsme, mais de survie.
Passionnant
La Mandiguerre est pour l'instant une excellente série. Le dessin de Tamiazzo est assez étonnant, tirant un peu vers le manga et vers le dessin animé avec ses couleurs assez contrastées. On regrettera simplement l'aspect figé de certaines cases et le manque de fluidité. Des défauts qui pour autant ne sont pas de taille à faire oublier l'excellente histoire de Jean-David Morvan. Au cours de cette métaphore évidente de la Première Guerre mondiale avec ses tranchées, ses uniformes bleus et ses horreurs, il laisse souvent l'album devenir muet lorsque Tillois est au front. Seul alors le dessin compte, rendant bien la solitude du soldat et la peur qui l'entoure comme un manteau. Ce n'en est que plus fort. Au final lorsque l'on tourne la dernière page, on se rend vite compte que l'on a tout simplement dévoré ce troisième tome de La Mandiguerre. C'est dire si les destins croisés de ces trois héros sont passionnants. Une belle réussite en matière de bande dessinée.