Clive Barker fait partie de ces auteurs de fantastique incontournables. Il a su apporter du renouveau dans le genre et ses nombreux romans sont la preuve de son imagination délirante et illimitée. Avec un style particulier, cet auteur britannique emmène ses lecteurs aux frontières de la réalité et ce pour leur plus grand plaisir. Imajica, Galilée, Le Jeu de la damnation... Autant de romans où Clive Barker repousse les limites de son art. Fleuve noir a décidé, après avoir réédité Sacrements, de ressortir de l'ombre un des meilleurs romans de cet auteur à mon sens : Le Royaume des devins.
"A présent, le livre lui faisait signe, avec ses chimères et ses sorcelleries ; tout en ambiguïtés ; tout en flux ; et son pragmatisme serait là sans valeur."
Ce qui est imaginé...
Les devins ont des talents que les hommes ordinaires n'ont pas : le souffle, la danse, la musique, les tapis... Autant de pouvoirs qualifiés de miraculeux alors qu'ils sont des plus naturels pour les devins. Et advint ce qui devait advenir... La peur, l'ambition et la convoitise des humains ont fait s'éloigner les familles de la Devinité vers des lieux moins habités. Et puis une année, surgit du néant une créature surnommée le Fléau, et dont le seul but est d'éliminer les devins jusqu'au dernier. Ainsi, de nouveau obligés de fuir, ils se réfugient dans un tapis.
Un siècle plus tard... La gardienne du tapis est morte et le Fléau a retrouvé la trace du tapis. Seule Suzanna, la petite fille de la gardienne, peut sauver les devins. Malheureusement, personne ne l'a préparée à ce terrible affrontement...
...n'est jamais nécessairement perdu
Clive Barker a su incontestablement apporter un renouveau au genre fantastique. Le Royaume des Devins est un roman édité pour la première fois en 1987, et depuis, il n'a pas pris une ride. Il fait partie de ces livres qui ont ébranlé ce genre littéraire. Pas de fantôme, de vampire, d'esprit vengeur... Ici, il s'agit juste d'un peuple de devins qui tente de survivre dans un monde qui n'est plus le sien. Ce roman est un mélange subtil de lyrisme et d'horreur.
Les personnages sont surprenants, leurs relations complexes. Autant, on a pitié de ces devins, de leurs situations et, en tant qu'être humain, on ne peut s'empêcher d'éprouver de la culpabilité, autant on déteste leur arrogance, leur intolérance.
Malgré son caractère volumineux (800 pages), le lecteur lira ce livre sans compter tandis que le roman jouera avec ses entrailles, ses émotions. Certaines scènes sont plutôt horribles, voire insupportables dans les descriptions, mais la poésie même du sujet contrebalance. Il est bien difficile d'expliciter les impressions suscitées par le récit qui viennent heurter de plein fouet le lecteur. Le mieux reste de le lire, vous jugerez par vous-mêmes.
"A présent, le livre lui faisait signe, avec ses chimères et ses sorcelleries ; tout en ambiguïtés ; tout en flux ; et son pragmatisme serait là sans valeur."
Ce qui est imaginé...
Les devins ont des talents que les hommes ordinaires n'ont pas : le souffle, la danse, la musique, les tapis... Autant de pouvoirs qualifiés de miraculeux alors qu'ils sont des plus naturels pour les devins. Et advint ce qui devait advenir... La peur, l'ambition et la convoitise des humains ont fait s'éloigner les familles de la Devinité vers des lieux moins habités. Et puis une année, surgit du néant une créature surnommée le Fléau, et dont le seul but est d'éliminer les devins jusqu'au dernier. Ainsi, de nouveau obligés de fuir, ils se réfugient dans un tapis.
Un siècle plus tard... La gardienne du tapis est morte et le Fléau a retrouvé la trace du tapis. Seule Suzanna, la petite fille de la gardienne, peut sauver les devins. Malheureusement, personne ne l'a préparée à ce terrible affrontement...
...n'est jamais nécessairement perdu
Clive Barker a su incontestablement apporter un renouveau au genre fantastique. Le Royaume des Devins est un roman édité pour la première fois en 1987, et depuis, il n'a pas pris une ride. Il fait partie de ces livres qui ont ébranlé ce genre littéraire. Pas de fantôme, de vampire, d'esprit vengeur... Ici, il s'agit juste d'un peuple de devins qui tente de survivre dans un monde qui n'est plus le sien. Ce roman est un mélange subtil de lyrisme et d'horreur.
Les personnages sont surprenants, leurs relations complexes. Autant, on a pitié de ces devins, de leurs situations et, en tant qu'être humain, on ne peut s'empêcher d'éprouver de la culpabilité, autant on déteste leur arrogance, leur intolérance.
Malgré son caractère volumineux (800 pages), le lecteur lira ce livre sans compter tandis que le roman jouera avec ses entrailles, ses émotions. Certaines scènes sont plutôt horribles, voire insupportables dans les descriptions, mais la poésie même du sujet contrebalance. Il est bien difficile d'expliciter les impressions suscitées par le récit qui viennent heurter de plein fouet le lecteur. Le mieux reste de le lire, vous jugerez par vous-mêmes.
