Auteur de nombreux romans et nouvelles aux univers sombres et fascinants, Jérôme Noirez publie avec Fleurs de Dragon le premier volume d’une série dont l’histoire se déroule dans le Japon médiéval, sur fond d’enquête policière. Il la conclut de fort belle manière avec le Shôgun de l’ombre, qui prend place après la résolution d’une première affaire de meurtres aux confins du Japon.
Fleurs de dragons
C’est un excellent roman sur le Japon médiéval, à une époque où le surnaturel faisait partie intégrante de la vie quotidienne. L’auteur décrit avec minutie, mais sans tomber dans le simple didactisme, le Japon de l’époque avec une précision exemplaire. Le tout est très visuel, les combats notamment sont à la fois violents, dynamiques mais aussi très esthétiques.
Les héros de l’histoire sont bien campés, et les dialogues bien rendus. Le roman se suffit à lui-même, un lecteur ignorant du Japon pourra en découvrir de multiples facettes, alors que les connaisseurs apprécieront la justesse de la mise en scène.
Car c’est en véritable metteur en scène que l’auteur nous conte cette histoire, avec une enquête très bien ficelée, qui montre une connaissance profonde du Japon médiéval et de ses us et coutumes. Il parvient à utiliser des éléments connus pour mieux les dépasser et les intégrer dans l’histoire. Ce roman paru initialement dans une collection jeunesse est publié cette fois en adulte chez J’ai lu, et ce n’est que justice au vu de ses incontestables qualités d’écriture et de narration.
Le shôgun de l’ombre
L’enquêteur Ryôsaku se lance à la recherche du plus mystérieux des criminels qu’il a eu à affronter jusqu’ici : le Shôgun de l’Ombre. Accompagné de ses trois assistants, l’enquête menée dans la ville de Kyôto lui réserve bien des surprises…
Jérôme Noirez parvient dans cette suite à Fleurs de dragons à rendre plus palpable son univers médiéval japonais, et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous suivons l’auteur dans un récit calqué sur le théâtre Nô. Un théâtre qui met en scène les passions humaines, et qui correspond parfaitement à cette période déchirée par les conflits. On peut souligner que cette structure du Nô se marie parfaitement avec l’enquête policière, et contribue à donner au texte un aspect fantastique et onirique plus prononcé que dans Fleurs de dragon.
Cette suite reste dans la lignée du premier volet : scènes d’actions dynamiques et très visuelles, dialogues au diapason, elle se distingue par l’importance accordée aux héros qui assistent Ryôsaku dans son enquête. Ces derniers sont plus autonomes et prennent plus d’épaisseur en s’affranchissant de l’influence de l’enquêteur.
Jérôme Noirez est décidément un excellent conteur, capable de transmettre des atmosphères et des ambiances hors du commun. Il se sert ainsi de manière astucieuse de l’imaginaire japonais pour réaliser un roman policier original, dont l’écriture est parfaitement maîtrisée, et dans lequel il parvient à tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout. Bien que publié dans une collection jeunesse, il serait dommage de passer à côté de ce roman, supérieur à son prédécesseur pourtant déjà excellent.
Fleurs de dragons
C’est un excellent roman sur le Japon médiéval, à une époque où le surnaturel faisait partie intégrante de la vie quotidienne. L’auteur décrit avec minutie, mais sans tomber dans le simple didactisme, le Japon de l’époque avec une précision exemplaire. Le tout est très visuel, les combats notamment sont à la fois violents, dynamiques mais aussi très esthétiques.
Les héros de l’histoire sont bien campés, et les dialogues bien rendus. Le roman se suffit à lui-même, un lecteur ignorant du Japon pourra en découvrir de multiples facettes, alors que les connaisseurs apprécieront la justesse de la mise en scène.
Car c’est en véritable metteur en scène que l’auteur nous conte cette histoire, avec une enquête très bien ficelée, qui montre une connaissance profonde du Japon médiéval et de ses us et coutumes. Il parvient à utiliser des éléments connus pour mieux les dépasser et les intégrer dans l’histoire. Ce roman paru initialement dans une collection jeunesse est publié cette fois en adulte chez J’ai lu, et ce n’est que justice au vu de ses incontestables qualités d’écriture et de narration.
Le shôgun de l’ombre
L’enquêteur Ryôsaku se lance à la recherche du plus mystérieux des criminels qu’il a eu à affronter jusqu’ici : le Shôgun de l’Ombre. Accompagné de ses trois assistants, l’enquête menée dans la ville de Kyôto lui réserve bien des surprises…
Jérôme Noirez parvient dans cette suite à Fleurs de dragons à rendre plus palpable son univers médiéval japonais, et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous suivons l’auteur dans un récit calqué sur le théâtre Nô. Un théâtre qui met en scène les passions humaines, et qui correspond parfaitement à cette période déchirée par les conflits. On peut souligner que cette structure du Nô se marie parfaitement avec l’enquête policière, et contribue à donner au texte un aspect fantastique et onirique plus prononcé que dans Fleurs de dragon.
Cette suite reste dans la lignée du premier volet : scènes d’actions dynamiques et très visuelles, dialogues au diapason, elle se distingue par l’importance accordée aux héros qui assistent Ryôsaku dans son enquête. Ces derniers sont plus autonomes et prennent plus d’épaisseur en s’affranchissant de l’influence de l’enquêteur.
Jérôme Noirez est décidément un excellent conteur, capable de transmettre des atmosphères et des ambiances hors du commun. Il se sert ainsi de manière astucieuse de l’imaginaire japonais pour réaliser un roman policier original, dont l’écriture est parfaitement maîtrisée, et dans lequel il parvient à tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout. Bien que publié dans une collection jeunesse, il serait dommage de passer à côté de ce roman, supérieur à son prédécesseur pourtant déjà excellent.