En 1953, Philip Jose Farmer écrit son premier texte de science-fiction, The lovers. Un texte qui le suivra toute sa vie puisqu'il sera présenté comme l'homme qui a introduit le sexe dans la science-fiction (et plus particulièrement le sexe entre humain et extra-terrestres). Mais Philip José Farmer reste surtout connu en France pour son cycle du Monde du fleuve. Le soleil obscur, édité en 1979, fait partie de ses romans mettant en scène une sorte de caricature loufoque de Tarzan.
Retour à l'état primitif
Imaginez la Terre dans quelques milliards d'années... Non, pas de vaisseaux, pas de nouvelles technologies... Juste une planète agonisante où la nature a repris le pas sur l'homme : une végétation luxuriante, envahissante, des créatures étranges et l'homme, de retour à l'état primitif.
Le jeune Devy fait partie de la tribu de la Tortue. Il porte à son cou une pierre en forme d'oeuf qui reflète l'état de son âme. Pour prouver son courage à son clan, il doit partir à la recherche d'une femme, mais pas n'importe laquelle ! Il doit se trouver une compagne dont la pierre répondra à la sienne. S'enfonçant dans la forêt, terrifié, Devy part affronter son destin. Malheureusement, sa pierre lui est dérobée et sans elle, il ne peut retourner dans sa tribu. Alors, il part à la poursuite de son voleur. Sa quête lui fera rencontrer Vana, jeune femme à qui la pierre a été également dérobée, Sloosh, centaure géant et bien d'autres compagnons de fortune. Tous ensemble, ils se retrouveront embarqués dans un périple pour sauver l'humanité.
Un roman qui s'enlise en longueur
Malgré de bonnes idées, un décor bien planté, Philip José Farmer s'éternise sur des descriptions. Le roman manque d'entrain et de suspens. Le personnage principal de Devy est mal exploité, dommage car celui de Sloosh est beaucoup plus intéressant et attachant. En fait, ce roman est très inégal. Il aurait fallu le réduire de moitié pour en faire un bon récit. Cela aurait évité au lecteur de se perdre dans des passages longs et ennuyeux.
La chronique de 16h16