Novella de 125 pages, Le Souffle du Rêve est réédité avec une nouvelle fin après sa parution en 2000. L’auteur-éditeur Bernard Henninger a également écrit Ombres du Fleuve et Le censeur, prix du tapuscrit 2006.
Le rêve de Nina c’est de voler. Leanor et Mentor, adeptes du chamanisme, vont pendant sept mois l’initier à un rituel en pleine nature afin de lui faire pousser des ailes. La première partie du livre raconte la métamorphose lente et douloureuse de Nina. Son désir accompli, les escrocs-braconniers lui coupent les ailes pour les récupérer et la laisse gisante. Bartholemeo, un vieux berger avec ses bêtes de compagnies, la découvre. Ce sera une longue convalescence pour Nina qui devra réapprendre la confiance…
Comment se faire plaisir en trois leçons
L’entrée en matière de la novella, considérée roman par l’auteur, a des allures de conte littéraire plus que fantastique. Ce n’est pas pour déplaire. La plume fluide de Henninger décrit avec beaucoup d’aisance la situation initiale : la vie de Nina, ses aspirations, sa place dans le monde et son rêve. Très vite, l’intérêt retombe lorsque se mettent en place le récit, les dialogues et les personnages. Scénario en vue d’une adaptation cinématographique dans l'imaginaire de l'auteur, sans doute l’histoire contée par une caméra posséderait d’autres charmes. Les deux formes de narration étant complètement différentes, ce manuscrit à l’écrit a en vérité très peu d’utilité - hormis sa belle couverture illustrée par Philippe Jozelon. Exercice de description sensuel du corps, analogie avec le fonctionnement des sectes, vague analyse du passage à la vie adulte avec l’abandon de ses désirs et peurs, on peut un peu trouver un peu ce qu’on veut, car dans le fond aucune réflexion n’est aboutie. Espèce de vision de l’auteur, avec ses retournements de situation, ses scènes longues et lentes, Bernard Henninger s’est fait plaisir avant tout et peut-être un lecteur peu accoutumé au fantastique y trouvera quelques moments de révélation ou une résonance personnelle. Mis à part ces destins qui font l’histoire de tout livre, Le Souffle du Rêve est d'une lecture plus plate qu'elle ne le voudrait, qui manque du souffle évocateur qu'il visait avec évidence.
Le rêve de Nina c’est de voler. Leanor et Mentor, adeptes du chamanisme, vont pendant sept mois l’initier à un rituel en pleine nature afin de lui faire pousser des ailes. La première partie du livre raconte la métamorphose lente et douloureuse de Nina. Son désir accompli, les escrocs-braconniers lui coupent les ailes pour les récupérer et la laisse gisante. Bartholemeo, un vieux berger avec ses bêtes de compagnies, la découvre. Ce sera une longue convalescence pour Nina qui devra réapprendre la confiance…
Comment se faire plaisir en trois leçons
L’entrée en matière de la novella, considérée roman par l’auteur, a des allures de conte littéraire plus que fantastique. Ce n’est pas pour déplaire. La plume fluide de Henninger décrit avec beaucoup d’aisance la situation initiale : la vie de Nina, ses aspirations, sa place dans le monde et son rêve. Très vite, l’intérêt retombe lorsque se mettent en place le récit, les dialogues et les personnages. Scénario en vue d’une adaptation cinématographique dans l'imaginaire de l'auteur, sans doute l’histoire contée par une caméra posséderait d’autres charmes. Les deux formes de narration étant complètement différentes, ce manuscrit à l’écrit a en vérité très peu d’utilité - hormis sa belle couverture illustrée par Philippe Jozelon. Exercice de description sensuel du corps, analogie avec le fonctionnement des sectes, vague analyse du passage à la vie adulte avec l’abandon de ses désirs et peurs, on peut un peu trouver un peu ce qu’on veut, car dans le fond aucune réflexion n’est aboutie. Espèce de vision de l’auteur, avec ses retournements de situation, ses scènes longues et lentes, Bernard Henninger s’est fait plaisir avant tout et peut-être un lecteur peu accoutumé au fantastique y trouvera quelques moments de révélation ou une résonance personnelle. Mis à part ces destins qui font l’histoire de tout livre, Le Souffle du Rêve est d'une lecture plus plate qu'elle ne le voudrait, qui manque du souffle évocateur qu'il visait avec évidence.