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Le théorème de Gödel

Maïe Zelay ( Auteur)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/03/2001  -  livre
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Le théorème de Gödel

Petite maison d’édition parisienne, Cylibris fait des incursions régulières en science fiction et en fantastique. On se rappelle la publication il y a déjà quelques temps de la sympathique Danse de Mahakala de Jean-François Moles. A l’époque c’était du fantastique. Cette fois, il s’agit véritablement de Science Fiction avec un auteur qui joue la carte du mystère en prenant pour pseudonyme le nom de son personnage principal.

Un thème alléchant

Au premier abord, le thème est alléchant. Plutôt que de nous conter les évènements relatifs à une révolution dans un pays imaginaire, l’auteur a choisi d’explorer les complots et les trahisons consécutives à la chute d’un régime. En elle-même, l’histoire de cette révolution est assez banale. Au bout de plusieurs décennies de pouvoir, le peuple en a eu assez de Géraud, dictateur classique aussi ignoble que les autres, et lui a fait quitter son trône. Mais ce faisant, il a ouvert la porte aux appétits d’autres hommes politiques. Autrefois dans l’ombre, les voilà poussés sur le devant de la scène et obligés de se battre pour atteindre le pouvoir. Et dans cette course, beaucoup de choses sont permises, du meurtre à la torture. Dans la tourmente, Sophie est un des éléments clefs de la bataille en sa qualité de jeune et jolie représentante d’une puissance étrangère dont l’appui serait bénéfique à l’un ou l’autre des partis. Inutile de dire que la courtiser pour lui faire embrasser sa cause deviendra très vite une nécessité pour chacun des concurrents.

Mais un traitement décevant…

Une idée, même bonne, ne faisant pas un livre, Le théorème de Gödel est décevant. Son plus gros défaut est d’être difficile d’accès. Son auteur a une écriture complexe qui risque de perdre le lecteur. Au bout d’une centaine de pages, on a toujours du mal à fixer les personnages et à savoir qui est qui. On ne parle même pas de suivre l’intrigue… Si on ajoute au style beaucoup plus de scènes de réflexion et de dialogues que d’actions, ce livre devient même une épreuve d’endurance. Bref, voilà qui ne devrait pas soulever énormément d’enthousiasme. A réserver aux courageux.

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