Depuis des siècles, les douze Harkhanges attendent que soit élu le régent de la cité impériale désertée. Régulièrement, douze élus parmi les douze écoles de magie sont envoyés de par le monde pour tenter de trouver l'issue à cette succession mais aucun ne revient vivant, massacré par l'Entropie. Cette fois, quatre élus sont encore dans la course : Limmud, jeune homme gaffeur représentant la magie blanche rejoint par les superbes Nepharianne (pour le tantrisme), Endora (élue de la nature) puis, par le mystérieux représentant de la magie psychique. Le maître de l'ordre de la magie noire va demander à Asbeth, son novice, de se joindre au groupe pour éliminer les jeunes gens. Secondé par un monstre stupide, Asbeth va échouer dans sa mission. Les quatre élus vont alors continuer leur voyage pour finalement tomber sous la menace des légions du maître de l'Entropie.
Fabrice Angleraud est né le 18 septembre 1968 à Neuvic Entier dans la Haute Vienne. Après deux années aux Arts Déco de Limoges, il entre à l'école des Beaux-Arts d'Angoulême, atelier Bande Dessinée, dont il sort diplômé en 1992. Suite à cela, il est contacté pour encrer Les Chroniques de la Lune noire. Il fait alors des essais sur des originaux d'Olivier Ledroit, mais cela restera sans suite dû au fait qu'Olivier Ledroit arrête la série. En 1993, Fabrice Angleraud réalise Charles et Lucien, des planches de bande dessinée pour les cafétérias Leclerc, destinées à devenir des sets de table. Cette même année, il débute une formation technique dans le dessin animé au CFT Gobelins à Paris, section Film d'Animation dont il sortira diplômé en 1994. Parallèlement, il rencontre le scénariste Froideval qui lui propose de travailler avec lui sur la série Atlantis qui commencera à sortir en 1997.
Froideval commence à écrire à 15 ans. Il suit des études de lettres et de droit. Il lance les jeux de réflexion pour adultes, les wargames et les jeux de rôles en France à la fin des années 70 dans le cadre de Jeux Descartes. Il participe à la conception de Jeux et Stratégie. Il crée la Fédération des Jeux de Simulations Stratégiques et Tactiques, dont il sera le Président. Par la suite il fonde le magazine Casus Belli dont il sera rédacteur en chef jusqu'à son départ pour les Etats-Unis. En 1982, il quitte la France pour devenir assistant du Président de TSR (Donjons et Dragons). De retour en France, il s'occupera de la distribution et de la traduction des produits TSR en France jusqu'en 1989 puis travaillera pour Infogrammes et Cryo. Il débute dans la BD dans Pilote en 1988, dans le spécial Loisel, où il scénarise deux planches pour Bismuth et Tignous. Il signe le premier album de la jeune maison d'édition Zenda en 1987 avec Olivier Ledroit : le tome 1 des Chroniques de la Lune Noire qui marque le début de son succès.
Aïe Aïe Aïe
On m’avait prévenu quand j’ai pris cette BD « Attention c’est du lourd ! ». Et oui c’est bien lourd ! Je ne suis pas un fou de fantasy mais j’aime bien. Et en ouvrant cette BD que de déception. Je me suis cru dans un résumé d’une partie de jeu de rôles avec des images. Pour faire simple, on retrouve 5 quêteurs (4 gentils et 1 traître bien sûr) aux prises avec le méchant Entropie. Certes c’est une histoire qui peut paraître satisfaisante mais l’intrigue décevante. On n’avance pas ; c’est la visite guidée du palais de l’Empereur, une bataille avec une horde de monstres, un dodo avec réveil par un ver géant en pleine nuit et un petit voyage jusqu’à l’antre du méchant. Le tout ponctué de gags récurrents comme la tantrique qui se fait toucher les fesses ou les seins en cas de danger. Bref la faiblesse du scénario est flagrante.
Pour un jeu de rôles c’est un scénario génial, une bonne soirée sympa avec ses copains mais pour une bande dessinée c’est un peu léger. Bon si vous aimez les femmes avec de gros seins et les mecs qui ne pensent qu'à se les taper et à taper sur des démons, Foncez !