Bruno Longchampt est né en 1981. Rappeur et grapheur, il a vécu à Marseille, puis dans la Drôme. Il travaille aujourd'hui dans une cité scolaire près de Valence. Il écrit son premier roman "Bloc de haine" aux éditions Sabarcane.

 

"Les évadés du bocal" est son second livre chez Sarbacane.

 

 

 

Quatre adultes coulent de mauvais jours dans un asile psychiatrique, jusqu'à ce que l'un d'entre eux disparaisse mystérieusement. En fouillant dans les archives, ses trois amis découvrent qu'il se passe d'étranges choses dans cet hôpital. Ils soupçonnent l'existence d'un complot international et  décident de le combattre en s'évadant. 

 

Recherchés par la police, ils se réfugient dans une ville. Ils sont complètement allumés. Mais, au fait, et s'ils avaient raison ?

 

 

J'ai choisi ce livre parce que je trouvais le titre amusant et prometteur.

 

L'idée est bonne - des dingues qui s'échappent et qui font barrière à un éventuel complot mondial - , mais le récit n'est pas très drôle. L'histoire est traitée de façon réaliste, alors qu'on aurait aimé qu'elle soit plus déjantée (cf. "Ma famille normale contre les zombies"). On aurait aimé que les personnages soient bien plus marqués (et marteaux), mais ils raisonnent bien, leurs recherches secrètes sont plutôt efficaces.

 

C'est un roman qui se lit vite, bien écrit. La fin est intéressante, mais il y manque une vraie dose d'humour que le titre laissait pourtant entrevoir.