Longtemps illustrateur de presse et de couverture pour les livres pour enfants, Benoît Dahan effectue un virage vers la bande dessinée avec ce premier tome de Simon Radius aux éditions Emmanuel Proust. Il est accompagné dans cette aventure par Erwan Courbier dont c’est également la première BD.

Mystère et pscho-investigations

Lorsque la police fait appel aux méthodes de Simon Radius, il vaut mieux qu’elle se fasse plutôt discrète. Il faut dire que ses méthodes d’investigation en rentrant dans le cerveau des suspects sont plutôt raillées et décriées. Et quand il affirme que le prétendu coupable de trois meurtres est en fait innocent, il se retrouve face à des portes closes plutôt qu’à des oreilles attentives. A lui de prouver matériellement son innocence. La découvrir au fin fond de ses souvenirs ne suffit pas.

Etonnant et positif

Simon Radius fait partie des excellentes surprises de ce printemps 2005. D’abord à cause du dessin très particulier de Benoît Dahan. Presque de la caricature avec des couleurs tout aussi spéciales et un trait très expressif. Pour savoir si cela vous plaît, jetez rapidement un œil à l’album. Vous serez aussitôt fixé ! Ensuite parce que la mise en pages comme l’histoire sont savoureuses et bourrées de bonnes idées. On se balade avec plaisir dans cette intrigue qui a le mérite d’être originale. Une BD comme on en voit peu. Bonne pioche !