Le succès des Forces de la Nuit, premier roman de Barbara Hambly paru en 1982, lui a depuis permis de se consacrer uniquement à l'écriture.
Elle a ensuite écrit de nombreux ouvrages de fantasy et de SF, dont Fendragon (cycle Winterlands) ou Les Enfants du Jedi (dans la série Star Wars).
Plongée dans les ténèbres
Gil Patterson et Rudy Solis sont deux jeunes Californiens venant de milieux très différents. Elle est étudiante en histoire issue d’une famille riche, lui est peintre en carrosserie un peu marginal. Mais l’arrivée du sorcier Ingold Inglorion va bouleverser leur vie.
De la douceur de l’été californien, ils vont être plongés dans le monde glacial d’Ingold. Pour aider le sorcier à sauver ce qui reste de son monde, ils vont devoir affronter, outre les éléments, les Ténébreux : des monstres de cauchemars pour lesquels les hommes ne sont que des proies.
Qui sait où ce périple les mènera, et ce qu’ils pourront découvrir ? Une chose est sûre, ils ne seront plus jamais les mêmes.
De la fantasy classique…
Les Forces de la Nuit se classe indiscutablement en fantasy. Le scénario ressemble d’ailleurs beaucoup à celui du Seigneur des Anneaux, peut-être même un peu trop : des héros malgré eux, un vieux sorcier sage et puissant, de sombres ennemis presque invincibles, un long périple parmi les éléments déchaînés, dont une marche dans le blizzard pour atteindre une forteresse cachée dans les montagnes, etc.
Le tout garde des dimensions humaines : le voyage dure deux semaines sur des centaines de kilomètres et non des mois sur des milliers, la forteresse est un château emprisonné dans les montagnes et non une véritable ville souterraine s’étendant sous une chaîne de montagnes. Pas de batailles homériques entre des peuples entiers, juste quelques centaines d’hommes cherchant à survivre.
Le lien le plus évident est le sorcier Ingold Inglorion. Dont le nom, en hommage à Tolkien, est tiré directement du Seigneur des Anneaux. Ce dernier ressemble étrangement à Gandalf : un vieux pèlerin vêtu de gris marchant à l’aide de son bâton et armé d’une épée magique. Il est le plus ancien et le plus puissant sorcier du royaume si ce n’est du monde, surpassé uniquement par l’archimage Lohiro.
Alors que Gangalf laisse la part belle à ses compagnons, n’agissant qu’au dernier moment, Ingold a plutôt tendance à occuper le devant de la scène, maîtrisant les éléments, défaisant des hordes de Ténébreux et déjouant des complots à lui seul (ou presque) ; ce qui laisse peu de place à Gil et Rudy qui sont bien souvent relégués au rôle de comparses ou de faire-valoir.
…Mais efficace
Ce sont pourtant Gil et Rudy qui constituent l’intérêt des Forces de la Nuit. Tout est fait pour que l’on puisse s’identifier à eux. D’abord leur origine, tous deux viennent de notre monde, de notre époque. Et quel amateur de fantasy n’a pas rêvé un jour de se retrouver à la place de Frodon ou d’Aragorn dans le Seigneur des Anneaux ?
Ensuite, il y a l’histoire, vue et racontée par leurs yeux, une histoire dont ils sont les acteurs involontaires au début, un peu détachés des malheurs du peuple de Darwath. Ils deviennent cependant très vite des protagonistes importants de ce récit, s’impliquant et partageant les joies et les peines de ce peuple.
C’est là toute la magie des Forces de la Nuit : nous faire revivre le Seigneur des Anneaux non pas en observateur extérieur, mais de l’intérieur, comme si ce n’étaient pas Gil et Rudy mais bien nous-mêmes qui vivions cette formidable aventure.
Les Forces de la Nuit est un bon roman, qui ravira les amateurs de fantasy et du Seigneur des Anneaux. Des lecteurs exigeants pourraient toutefois trouver l’histoire un peu trop simple et manichéenne.
Elle a ensuite écrit de nombreux ouvrages de fantasy et de SF, dont Fendragon (cycle Winterlands) ou Les Enfants du Jedi (dans la série Star Wars).
Plongée dans les ténèbres
Gil Patterson et Rudy Solis sont deux jeunes Californiens venant de milieux très différents. Elle est étudiante en histoire issue d’une famille riche, lui est peintre en carrosserie un peu marginal. Mais l’arrivée du sorcier Ingold Inglorion va bouleverser leur vie.
De la douceur de l’été californien, ils vont être plongés dans le monde glacial d’Ingold. Pour aider le sorcier à sauver ce qui reste de son monde, ils vont devoir affronter, outre les éléments, les Ténébreux : des monstres de cauchemars pour lesquels les hommes ne sont que des proies.
Qui sait où ce périple les mènera, et ce qu’ils pourront découvrir ? Une chose est sûre, ils ne seront plus jamais les mêmes.
De la fantasy classique…
Les Forces de la Nuit se classe indiscutablement en fantasy. Le scénario ressemble d’ailleurs beaucoup à celui du Seigneur des Anneaux, peut-être même un peu trop : des héros malgré eux, un vieux sorcier sage et puissant, de sombres ennemis presque invincibles, un long périple parmi les éléments déchaînés, dont une marche dans le blizzard pour atteindre une forteresse cachée dans les montagnes, etc.
Le tout garde des dimensions humaines : le voyage dure deux semaines sur des centaines de kilomètres et non des mois sur des milliers, la forteresse est un château emprisonné dans les montagnes et non une véritable ville souterraine s’étendant sous une chaîne de montagnes. Pas de batailles homériques entre des peuples entiers, juste quelques centaines d’hommes cherchant à survivre.
Le lien le plus évident est le sorcier Ingold Inglorion. Dont le nom, en hommage à Tolkien, est tiré directement du Seigneur des Anneaux. Ce dernier ressemble étrangement à Gandalf : un vieux pèlerin vêtu de gris marchant à l’aide de son bâton et armé d’une épée magique. Il est le plus ancien et le plus puissant sorcier du royaume si ce n’est du monde, surpassé uniquement par l’archimage Lohiro.
Alors que Gangalf laisse la part belle à ses compagnons, n’agissant qu’au dernier moment, Ingold a plutôt tendance à occuper le devant de la scène, maîtrisant les éléments, défaisant des hordes de Ténébreux et déjouant des complots à lui seul (ou presque) ; ce qui laisse peu de place à Gil et Rudy qui sont bien souvent relégués au rôle de comparses ou de faire-valoir.
…Mais efficace
Ce sont pourtant Gil et Rudy qui constituent l’intérêt des Forces de la Nuit. Tout est fait pour que l’on puisse s’identifier à eux. D’abord leur origine, tous deux viennent de notre monde, de notre époque. Et quel amateur de fantasy n’a pas rêvé un jour de se retrouver à la place de Frodon ou d’Aragorn dans le Seigneur des Anneaux ?
Ensuite, il y a l’histoire, vue et racontée par leurs yeux, une histoire dont ils sont les acteurs involontaires au début, un peu détachés des malheurs du peuple de Darwath. Ils deviennent cependant très vite des protagonistes importants de ce récit, s’impliquant et partageant les joies et les peines de ce peuple.
C’est là toute la magie des Forces de la Nuit : nous faire revivre le Seigneur des Anneaux non pas en observateur extérieur, mais de l’intérieur, comme si ce n’étaient pas Gil et Rudy mais bien nous-mêmes qui vivions cette formidable aventure.
Les Forces de la Nuit est un bon roman, qui ravira les amateurs de fantasy et du Seigneur des Anneaux. Des lecteurs exigeants pourraient toutefois trouver l’histoire un peu trop simple et manichéenne.