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Les Futures vies de Justine

Chloe Rayban ( Auteur), Marie Caillou (Illustrateur de couverture), Nathalie Peronny (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 28/02/2005  -  jeunesse
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Les Futures vies de Justine

Après des études de philosophie, Chloe Rayban a commencé comme rédactrice-conceptrice dans la publicité. Un temps directrice artistique d'une agence, elle a abandonné ce poste pour se consacrer à l'écriture de textes publicitaires, mais aussi des scénarios de films, de divertissements multimédia et bien sûr des livres pour ados, parmi lesquels The Last Loneliest Dodo, Watching you, watching me ou encore sa série consacrée à Justine Duval. Même si Les Futures Vies de Justine est le premier livre de Chloe Rayban traduit en français, vous avez peut-être eu un précédent contact avec l'univers qu'elle a développé puisque le film Virtual Sexuality sorti en 2000 était une adaptation d'un de ses livres.

Justine ou les malheurs de l'ado pourrie gâtée

C'est déjà pas facile la vie quand on a 14 ans, peur de tourner mal en vieillissant, une grande sœur hyper canon, une côte de popularité à maintenir au lycée et que, passées 18 heures le samedi, on se fait refouler des bars à cause de son âge et que du coup, on finit sur le canapé à mater avec ses copines des mauvais films gore. Alors quand en plus votre futur moi apparaît sur l'écran de la télé familiale pour se mêler de votre vie, ça devient l'angoisse... Surtout que ce "vous futur" n'est pas forcément de bon conseil et sous prétexte d'améliorer votre avenir, risque de fortement perturber votre présent.

Just do it!

Le roman tient les promesses de la couv': il est léger et pétillant. Du Coca light en somme. Pas deux calories par verre, mais deux neurones recommandés pour en saisir toute la subtilité. Certes, à la façon d'une Bridget Jones, la narratrice a le sens de la formule stimulante pour les zygomatiques et à force de l'entraîner dans une série de galères, de faire tourner à la catastrophe ses manigances, elle parvient à rendre sympathique l'insupportablement bêcheuse et snob Justine. Quelques travers de la jeunesse dorée londonienne sont un peu égratignés au passage (si superficiellement que ça coûtera pas cher en mercurochrome): le mépris des citadins pour la campagne "so plouc", la versatilité des relations basées sur l'apparence et le zéro scrupule des tabloïds. Le message positif de l'histoire consiste à encourager les ados à s'éloigner des modèles et à s'épanouir selon leur moi réel... Un vrai slogan pour une marque de soda... Certains trouveront le livre distrayant, voire rafraîchissant. Chez moi, le Coca provoque une répulsion grave, et quand je me force, des éructations. J'irais faire passer le goût de ce livre en dégustant le Jubert, cuvée autrement plus profonde que nous sert Wiz le mois prochain !

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