Guy Gavriel Kay est un auteur canadien né en 1954. Il est surtout connu pour le travail qu’il a effectué sur l’édition posthume du Silmarillion de Tolkien. Malgré l’influence du père du Seigneur des anneaux, Guy Gavriel Kay se démarque assez rapidement de ce genre de fantasy pour se consacrer à la fantasy historique. C’est dans cette veine que s’inscrit Les Lions d’Al-Rassan.

Il était une fois en Espéragne

En Al-Rassan, 15 ans après la mort du dernier kalife, vit une femme médecin du nom de Jehan bet Ishak. C’est en allant soigner un de ses patients que sa vie va basculer et qu’elle devra fuir sa famille et sa ville natale en compagnie de son serviteur. Dans sa fuite elle rencontre deux hommes : Ammar ibn Khairan d’Aljais, un assassin poète, et ser Rodrigo Belmonte, le capitaine d’une armée du Vallédo.
Ces deux derniers seront, à leur tout, forcés de fuir et ils rejoindront Jehan dans la ville de Ragosa où elle exerce son métier à la cour. Ces deux hommes que tout oppose, et qui pourtant se ressemblent en bien des façons, deviennent des mercenaires à la solde du roi de Ragosa. Ils font donc cause commune sachant très bien que leur peuples sont ennemis.
Mais les royaumes et les rois vont et viennent et ils savent très bien qu’un jour ils devront s’affronter tant la haine ancestrale entre leur deux peuples est forte. Le problème c’est qu’ils sont de force égale et qu’une amitié s’est tissée entre eux deux…

Un roman intéressant mais ciblé.

Les Lions d’Al-Rassan est un livre bien particulier qui ne peut plaire qu’aux amateurs du genre de fantasy historique ! En effet on se retrouve en fait en Espagne médiévale du temps des invasion des Maures. Même si ce n’est pas l’Espagne que l’on connaît, la ressemblance est claire. Pour ce qui est de l’intrigue, elle est assez classique et malgré des personnages attachants les 700 pages sont dures à lire. A part, peut être les 100 dernières.
N’étant pas réellement objectif, car pour moi la fantasy doit faire rêver, je laisse à chacun l’appréciation de ce roman.