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Les mille et une nuits

Anonyme ( Auteur), Antoine Galland (Traducteur)
Langue d'origine : Autres
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 21/05/2004  -  jeunesse
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Les mille et une nuits

Les auteurs

Les auteurs des contes de mille et une nuits sont d’autant plus anonymes que ces contes arabes sont parfois d’origine persane et indienne. Ces récits ont été transmis oralement et fixés par écrit au XIIIème siècle.
 
La traduction est d’Antoine Galland, publiée au début du XVIIIème siècle.

L'histoire
 
Alors que son frère venait lui rendre visite, le sultan Schahriar découvre que sa femme le trompe. Il la tue ainsi que son amant et fou de rage, il décide d’épouser une femme chaque jour et de la tuer le jour suivant. Shéhérazade, la fille du grand vizir, est pourtant disposée à l’épouser. Avec sa sœur Dinarzade, elle établit un plan pour ne pas mourir : Shéhérazade racontera chaque nuit une histoire au sultan, sans la finir, pour qu’elle soit reportée au lendemain. Pour connaître la fin du récit, le sultan repousse sans cesse l’exécution. 

Le premier conte concerne un marchand qui rencontre un génie. Celui-ci veut le tuer pour se venger de la mort de son fils. Le génie lui laisse un temps pour dire au revoir à sa famille,  le marchand ayant juré de revenir. Le jour où il revient pour mourir, trois vieillards s’installent près de lui et lui demandent pourquoi il est si malheureux. Ayant pitié de lui, chacun promet de prendre sur lui un tiers de sa punition, si leur propre histoire est plus surprenante que la leur. Et ils racontent leur histoire.
 
Et c’est ainsi que les récits s’enchaînent et que Shéhérazade sauve sa vie et la raison du sultan…
 
Mon avis
 
Ce n’est pas un livre comme les autres. Il y a d’abord de nombreux récits qui se recoupent les uns avec les autres. Il ne faut pas perdre le fil. Ce sont aussi des histoires orientales avec des génies (en général méchants, pas comme chez Disney), des sultans, des poissons magiques… Il y a beaucoup de personnes handicapées ou mutilées (borgnes, mains coupées, bossus, …). Ce sont des contes, mais certains passages sont assez réalistes.

Le style est vraiment différent des contes européens. Il y a beaucoup de descriptions sur les jardins, les robes, etc. avec des allusions A certains moments, le niveau d’écriture est assez élevé et pas toujours facile à comprendre.
Pour ma part, je trouve que le plus important est de comprendre le principe de l’histoire : Shéhérazade doit prolonger le plus possible ses récits pour survivre (le récit-cadre) et les histoires viennent parfois un peu meubler. Elles ne sont pas toujours très intéressantes. Par moment, le lecteur est un peu comme le sultan, il a envie de connaître la suite et pour d’autres passages, il est impatient de découvrir une nouvelle histoire…
 
J’ai bien aimé les récits comme « Ali Baba et les quarante voleurs », « Sindbad le marin », qui ressemble à l’Odyssée d’Ulysse (ses compagnons marins meurent à chaque fois et il est le seul survivant) « Aladin ou la lampe merveilleuse » ou « Le conte du tailleur et du bossu… » (un bossu meurt étouffé par une arête de poisson et tout le monde veut se débarrasser du corps de peur d’être accusé de meurtre).
J’ai trouvé, en revanche, que certains récits étaient trop longs (celui des sept frères qui ont tous des infirmités naturelles).
 
Les amateurs de contes et de nouveautés apprécieront ces contes des mille et une nuits.

 

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