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Les Rats

Pierre-Olivier Templier (Illustrateur de couverture), James Herbert ( Auteur), Jacqueline Huet (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : 
Date de parution : 30/09/2003  -  livre
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Les Rats

James Herbert a vu le jour le 8 avril 1943 dans l'East End de Londres, quartier le plus défavorisé de cette capitale en guerre. S'illustrant d'abord de manière discrète comme chanteur d'un groupe de rock, il commence une carrière de directeur artistique en agence de publicité avant de publier Les rats en 1974, le propulsant d'un coup au top des ventes dans cette catégorie. Suivront Fog, Fluke, Sanctuaire, et deux suites des Rats, autant de succès et de livres indispensables. Véritable Stephen King britannique, traduit en 33 langues, il a à l'heure actuelle vendu plus de 40 millions de livres dans le monde. Présenté comme un "Thriller Fantastique" par Fleuve Noir, sachez que nous sommes en présence d'un authentique livre de Terreur.

Le coup d'essai d'un maître du genre

Londres, 1974. Dans l'East End, à l'abri des regards, se développe une menace mortelle : des rats noirs, taille XXL et porteurs d'une maladie incurable, ont goûté la tendre chair humaine. Malheureusement, ils ont aimé. Bientôt, toute la ville est menacée.

Ce n'est que le début…

Premier volet d'une série de trois romans ayant les rats noirs géants comme sujet, ce livre reste une référence dans la littérature de terreur. L'auteur, selon un principe d'écriture qui le rendra reconnaissable, nous présente en quelques pages des personnages qu'il utilise par la suite à sa convenance, souvent pour leur malheur. Et du malheur, il y en a. Beaucoup. Et du sang, de la peur... Celle d'être dévoré vivant par cette multitude grouillante, dont la vue suffit à provoquer une répulsion primaire. Le lecteur, lui, commence à lorgner les ruelles sombres d'un autre œil, car ce récit de terreur fonctionne très bien. C'est le genre à vous embarquer jusqu'au bout du tunnel, laissant derrière lui une odeur de carnage. Le style, fluide et rythmé, se laisse vite (trop vite ?) oublier, ne posant aucun filtre entre le lecteur et la violence de certaines scènes. Ma préférée : l'attaque en règle d'une rame de métro bloquée dans un tunnel…

Son seul défaut réside dans le style, un peu suranné. Les habitués de l'écriture nerveuse de King ou Masterton risquent de trouver le rythme un peu lent, voire plat. Mais soyez-en sûrs : Les rats est vraiment un bon bouquin, un incontournable du genre qui contentera tous les amateurs de fantastique contemporain un peu gore…

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