Stéphane Melchior-Durand a fait des études d’histoire de l’art. Par la suite, il s’oriente vers le scénario, aussi bien pour le cinéma et la télévision que pour la bande dessinée. Il a notamment adapté Gatsby le magnifique.
Clément Oubrerie est au dessin de cet album. Illustrateur pour la jeunesse, il s’oriente aussi vers la bande dessinée, et se fait remarquer notamment avec la série Aya de Yopougon qui sera récompensée. Dernièrement, en plus de Les Royaumes du Nord, nous retrouvons dans les nouveautés des libraires la série justement remarquée Pablo.
S’échapper pour se sentir vivant ?
La jeune Lyra est élevée dans le Jordan Collège d’Oxford. Cet établissement quelque peu prestigieux et élitiste ne plaît pas pour autant à Lyra, qui a soif de liberté et d’aventure. Les bêtises et vagabondages avec Roger, le garçon des cuisines, ne lui suffisent plus. Et c’est lorsqu’elle espionne par hasard une conversation bien plus importante qu’elle ne le pensait que sa vie va basculer…
Son oncle, Lord Asriel, a la chance de pouvoir voyager vers les royaumes du nord ; ces royaumes dont tout le monde parle, mais qui restent bien mystérieux. Alors forcément, avec un personnage si fort dans sa famille, il n’en faut pas plus à Lyra pour se mettre en tête d’aller le rejoindre. Mais c’était sans compter toutes ces grandes personnes, qui la surveillent, qui la gardent, ou qui la protègent…
Le chemin sera long et semé d’embûches.
Une adaptation du chef-d’œuvre de Philip Pullman.
Après un essai d’adaptation au cinéma, la trilogie de Philip Pullman, A la croisée des mondes, se voit adaptée en bande dessinée. Et c’est un défi osé que relèvent Stéphane Melchior-Durand et Clément Oubrerie. L’œuvre de base, très riche et complexe, ne peut être réduite si on veut en garder toute la saveur.
Ce premier album, qui sera normalement suivi par deux autres pour adapter le premier tome de la trilogie, est une bonne entrée en matière. Il permet de poser les bases de l’histoire et des personnages, étape essentielle pour maintenir la cohérence de l’ensemble. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que ce premier tome regorge d’action et de révélations ! Mais ça n’en fait pas pour autant un album ennuyeux, bien au contraire. Dans ces dizaines de planches, les auteurs prennent le temps de bâtir des portraits solides de chaque protagoniste important, et dès le début on retrouve une certaine profondeur chez chacun d'eux. A l’image du livre, rien n’est manichéen, et c’est tant mieux.
Aux dessins, nous retrouvons la touche inimitable de Clément Oubrerie. Certes, l’ensemble peut tout à fait dépayser les amateurs de dessins léchés, lisses, précis et réalistes, et au premier abord, on peut sentir une touche très enfantine. Mais il n’en est rien. Pendant et après la lecture, les images restent, et on se rend compte que le dessin sert pleinement le scénario. Loin d’être simpliste et enfantin, le dessin gagne en ampleur avec le texte et l’histoire qui se déroule. On retrouve notamment des portraits d’une rare profondeur, servis notamment par une mise en couleur très adaptée et réussie.
L’ambiance dégagée est très fidèle à celle du livre, le scénario est bien adapté, et le dessin et la couleur accompagnent le tout pour en faire ressortir un premier album de qualité. L’ensemble est très prometteur, et ce premier tome donne envie d’avoir les suites entre les mains.
Clément Oubrerie est au dessin de cet album. Illustrateur pour la jeunesse, il s’oriente aussi vers la bande dessinée, et se fait remarquer notamment avec la série Aya de Yopougon qui sera récompensée. Dernièrement, en plus de Les Royaumes du Nord, nous retrouvons dans les nouveautés des libraires la série justement remarquée Pablo.
S’échapper pour se sentir vivant ?
La jeune Lyra est élevée dans le Jordan Collège d’Oxford. Cet établissement quelque peu prestigieux et élitiste ne plaît pas pour autant à Lyra, qui a soif de liberté et d’aventure. Les bêtises et vagabondages avec Roger, le garçon des cuisines, ne lui suffisent plus. Et c’est lorsqu’elle espionne par hasard une conversation bien plus importante qu’elle ne le pensait que sa vie va basculer…
Son oncle, Lord Asriel, a la chance de pouvoir voyager vers les royaumes du nord ; ces royaumes dont tout le monde parle, mais qui restent bien mystérieux. Alors forcément, avec un personnage si fort dans sa famille, il n’en faut pas plus à Lyra pour se mettre en tête d’aller le rejoindre. Mais c’était sans compter toutes ces grandes personnes, qui la surveillent, qui la gardent, ou qui la protègent…
Le chemin sera long et semé d’embûches.
Une adaptation du chef-d’œuvre de Philip Pullman.
Après un essai d’adaptation au cinéma, la trilogie de Philip Pullman, A la croisée des mondes, se voit adaptée en bande dessinée. Et c’est un défi osé que relèvent Stéphane Melchior-Durand et Clément Oubrerie. L’œuvre de base, très riche et complexe, ne peut être réduite si on veut en garder toute la saveur.
Ce premier album, qui sera normalement suivi par deux autres pour adapter le premier tome de la trilogie, est une bonne entrée en matière. Il permet de poser les bases de l’histoire et des personnages, étape essentielle pour maintenir la cohérence de l’ensemble. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que ce premier tome regorge d’action et de révélations ! Mais ça n’en fait pas pour autant un album ennuyeux, bien au contraire. Dans ces dizaines de planches, les auteurs prennent le temps de bâtir des portraits solides de chaque protagoniste important, et dès le début on retrouve une certaine profondeur chez chacun d'eux. A l’image du livre, rien n’est manichéen, et c’est tant mieux.
Aux dessins, nous retrouvons la touche inimitable de Clément Oubrerie. Certes, l’ensemble peut tout à fait dépayser les amateurs de dessins léchés, lisses, précis et réalistes, et au premier abord, on peut sentir une touche très enfantine. Mais il n’en est rien. Pendant et après la lecture, les images restent, et on se rend compte que le dessin sert pleinement le scénario. Loin d’être simpliste et enfantin, le dessin gagne en ampleur avec le texte et l’histoire qui se déroule. On retrouve notamment des portraits d’une rare profondeur, servis notamment par une mise en couleur très adaptée et réussie.
L’ambiance dégagée est très fidèle à celle du livre, le scénario est bien adapté, et le dessin et la couleur accompagnent le tout pour en faire ressortir un premier album de qualité. L’ensemble est très prometteur, et ce premier tome donne envie d’avoir les suites entre les mains.