China Mieville est un auteur britannique de weird fantasy d'un peu plus de trente ans qui a fait une entrée fracassante dans le paysage de la littérature de l'imaginaire en 2003 avec Perdido Street Station.
Les Scarifiés a été son deuxième roman publié en France, en 2005. Après une parution en grand format au Fleuve Noir, il est – logiquement – repris aujourd'hui chez Pocket et mis en valeur, cette fois encore, par une belle couverture de Marc Simonetti.
Les Scarifiés nous entraîne, comme Perdido Street Station, dans l'univers du Bas-Lag.
Un exil qui tourne au drame...
En quittant Nouvelle-Crobuzon, Bellis, jeune traductrice de langues anciennes, croyait échapper à ses ennemis. Elle tombe de Charybde en Scylla : le navire sur lequel elle a embarqué pour rejoindre l'île de Nova Esperium est arraisonné par des pirates. Les passagers sont emmenés sur Armada, légendaire embarcation géante constituée de milliers d'engins flottants accrochés ensemble.
Armada est gouvernée par les Amants, un couple de scarifiés, et Uther Dol, homme d'armes surpuissant. Tous trois ont un projet secret fabuleux, et les compétences de Bellis pourraient leur permettre de le mettre sur pied.
...mais pas pour le lecteur.
Les Scarifiés se déroule dans le même univers que Perdido Street Station, celui de Nouvelle-Crobuzon. Si le premier roman nous faisait découvrir cette ville tentaculaire, qui devenait le terrain de chasse de créatures onirovores, Les Scarifiés nous fait voyager sur les mers de ce monde atypique peuplé de nombreuses espèces plus ou moins monstrueuses, utilisant autant les technologies avancées que les plus basiques des machines. Bien qu'il soit fait à quelques reprises allusion aux événements racontés dans Perdido Street Station, le lecteur qui aurait échappé à ces deux épais volumes pourra suivre sans difficulté l'aventure de Bellis. C'est déjà un bon point.
Mais ce n'est pas la seule qualité de Les Scarifiés. Ce roman est avant tout un livre de fantasy. Si l'univers dans lequel il prend place laisse la part belle à la science et à la technologie, la magie est indéniablement présente ; non pas en tant que science trop complexe pour être comprise, mais bien en tant que force que l'on peut contrôler et utiliser. Cela fait de la fantasy de Mieville une fantasy
Mais si tout cela est bien beau, il n'y a pas de bon roman sans une bonne histoire. Celle racontée dans Les Scarifiés est animée par le souffle de l'aventure. Nappée de mystère, elle se laisse de beaux moments d'action opportunément distribués.
Les personnages, autant Bellis que les Amants ou Uther Dol ont tous un pouvoir de fascination que le lecteur a bien du mal à combattre. On dévore les huit cent cinquante pages du roman autant pour connaître l'objectif mystérieux qui guide Armada que pour connaître les secrets de tous les personnages principaux. Et il y a matière à foule de rebondissements...
Les Scarifiés est un roman ne possédant que des ingrédients de qualité. Il est normal que la sauce prenne. Vous pouvez le dévorer sans hésitation !
capable de réconcilier les fans de guerriers en grosses armures ou d'elfes en robes vaporeuses et les amateurs de vaisseaux spatiaux ou de bonhommes bourrés d'implants cybernétiques.
Les Scarifiés a été son deuxième roman publié en France, en 2005. Après une parution en grand format au Fleuve Noir, il est – logiquement – repris aujourd'hui chez Pocket et mis en valeur, cette fois encore, par une belle couverture de Marc Simonetti.
Les Scarifiés nous entraîne, comme Perdido Street Station, dans l'univers du Bas-Lag.
Un exil qui tourne au drame...
En quittant Nouvelle-Crobuzon, Bellis, jeune traductrice de langues anciennes, croyait échapper à ses ennemis. Elle tombe de Charybde en Scylla : le navire sur lequel elle a embarqué pour rejoindre l'île de Nova Esperium est arraisonné par des pirates. Les passagers sont emmenés sur Armada, légendaire embarcation géante constituée de milliers d'engins flottants accrochés ensemble.
Armada est gouvernée par les Amants, un couple de scarifiés, et Uther Dol, homme d'armes surpuissant. Tous trois ont un projet secret fabuleux, et les compétences de Bellis pourraient leur permettre de le mettre sur pied.
...mais pas pour le lecteur.
Les Scarifiés se déroule dans le même univers que Perdido Street Station, celui de Nouvelle-Crobuzon. Si le premier roman nous faisait découvrir cette ville tentaculaire, qui devenait le terrain de chasse de créatures onirovores, Les Scarifiés nous fait voyager sur les mers de ce monde atypique peuplé de nombreuses espèces plus ou moins monstrueuses, utilisant autant les technologies avancées que les plus basiques des machines. Bien qu'il soit fait à quelques reprises allusion aux événements racontés dans Perdido Street Station, le lecteur qui aurait échappé à ces deux épais volumes pourra suivre sans difficulté l'aventure de Bellis. C'est déjà un bon point.
Mais ce n'est pas la seule qualité de Les Scarifiés. Ce roman est avant tout un livre de fantasy. Si l'univers dans lequel il prend place laisse la part belle à la science et à la technologie, la magie est indéniablement présente ; non pas en tant que science trop complexe pour être comprise, mais bien en tant que force que l'on peut contrôler et utiliser. Cela fait de la fantasy de Mieville une fantasy
Mais si tout cela est bien beau, il n'y a pas de bon roman sans une bonne histoire. Celle racontée dans Les Scarifiés est animée par le souffle de l'aventure. Nappée de mystère, elle se laisse de beaux moments d'action opportunément distribués.
Les personnages, autant Bellis que les Amants ou Uther Dol ont tous un pouvoir de fascination que le lecteur a bien du mal à combattre. On dévore les huit cent cinquante pages du roman autant pour connaître l'objectif mystérieux qui guide Armada que pour connaître les secrets de tous les personnages principaux. Et il y a matière à foule de rebondissements...
Les Scarifiés est un roman ne possédant que des ingrédients de qualité. Il est normal que la sauce prenne. Vous pouvez le dévorer sans hésitation !
capable de réconcilier les fans de guerriers en grosses armures ou d'elfes en robes vaporeuses et les amateurs de vaisseaux spatiaux ou de bonhommes bourrés d'implants cybernétiques.