Lorsque fut publié Les seins de glace, le romancier Richard Matheson hésitait semblait-il entre le polar et le fantastique. Côté nouvelles, le fantastique l'avait bien vite emporté et côté roman, il oscillait entre les deux genres jusqu'à L'homme qui rétrécit qui devait le faire basculer presque définitivement du côté surnaturel ou SF. Ses seules autres incursions dans le policier furent en 1962 pour livrer De la part des copains puis quarante ans plus tard avec La traque.
Vous êtes un fan absolu de l'auteur ?
David a rencontré Peggy sur une plage. Evidemment, il eut le coup de foudre pour la jolie jeune femme. A la fois déroutante et séduisante, elle allume en David une passion aussi soudaine qu'irrésistible. Elle est aussi très mystérieuse, Peggy ne souhaite pas parler de son passé et plus particulièrement de son premier mariage. Son charme naturel exerce sur les hommes de son entourage une constante fascination même si elle a l'air de les craindre. Autour d'elle s'amoncellent demi-vérités et mensonges jusqu'au premier meurtre. David n'en croit pas ses sens mais tout accuse son nouvel amour.
Vous voulez le rester ?
Soit mal construit par l'auteur, soit tronçonné à la traduction, le roman déçoit. Les clichés affluent : crimes au pic à glace, jeune femme traumatisée, homme de main patibulaire aussi aisément repérable qu'un philosophe dans un épisode de Star Académie, scène de poursuite finale dans la montagne qui se voudrait Hitchcockienne… Les personnages n'ont aucune profondeur, ils ont l'air d'évoluer en vase clos sans que personne n'interviennent sur leur existence. A chaque chapitre, le lecteur ne peut que se demander " Mais que fait la police !? ", en effet, les suspects des meurtres vont et viennent comme si de rien n'était… Bref, le tout manque de souffle et de maîtrise, et même si la phrase ultime porte bien la marque du maître et des ses géniaux coups de théâtre, elle ne peut racheter l'ensemble bien peu convainquant.
…alors évitez celui-ci !
Les seins de glace se trouve coincé entre les deux chefs-d'œuvre de l'auteur et pâtit de cette place. On dirait que Matheson a tout donné dans Je suis une légende et qu'il se réserve déjà pour le suivant : L'homme qui rétrécit. Décevant donc ce roman de seconde voir de troisième zone, surtout lorsque l'on sait de quoi est capable l'auteur. L'échec est-il dû à un excès d'orgueil genre tout-ce-que-j'écris-se-transforme-en-or, à un bâclage histoire de payer ses impôts ou à une traduction à la truelle ? Sans doute à un savant mélange de tout cela. Sans intérêt, à éviter.
Vous êtes un fan absolu de l'auteur ?
David a rencontré Peggy sur une plage. Evidemment, il eut le coup de foudre pour la jolie jeune femme. A la fois déroutante et séduisante, elle allume en David une passion aussi soudaine qu'irrésistible. Elle est aussi très mystérieuse, Peggy ne souhaite pas parler de son passé et plus particulièrement de son premier mariage. Son charme naturel exerce sur les hommes de son entourage une constante fascination même si elle a l'air de les craindre. Autour d'elle s'amoncellent demi-vérités et mensonges jusqu'au premier meurtre. David n'en croit pas ses sens mais tout accuse son nouvel amour.
Vous voulez le rester ?
Soit mal construit par l'auteur, soit tronçonné à la traduction, le roman déçoit. Les clichés affluent : crimes au pic à glace, jeune femme traumatisée, homme de main patibulaire aussi aisément repérable qu'un philosophe dans un épisode de Star Académie, scène de poursuite finale dans la montagne qui se voudrait Hitchcockienne… Les personnages n'ont aucune profondeur, ils ont l'air d'évoluer en vase clos sans que personne n'interviennent sur leur existence. A chaque chapitre, le lecteur ne peut que se demander " Mais que fait la police !? ", en effet, les suspects des meurtres vont et viennent comme si de rien n'était… Bref, le tout manque de souffle et de maîtrise, et même si la phrase ultime porte bien la marque du maître et des ses géniaux coups de théâtre, elle ne peut racheter l'ensemble bien peu convainquant.
…alors évitez celui-ci !
Les seins de glace se trouve coincé entre les deux chefs-d'œuvre de l'auteur et pâtit de cette place. On dirait que Matheson a tout donné dans Je suis une légende et qu'il se réserve déjà pour le suivant : L'homme qui rétrécit. Décevant donc ce roman de seconde voir de troisième zone, surtout lorsque l'on sait de quoi est capable l'auteur. L'échec est-il dû à un excès d'orgueil genre tout-ce-que-j'écris-se-transforme-en-or, à un bâclage histoire de payer ses impôts ou à une traduction à la truelle ? Sans doute à un savant mélange de tout cela. Sans intérêt, à éviter.