Locus a besoin de vous !
Après 54 ans de journalisme de fiction spéculative (et 740 numéros), Locus Magazine est en péril. En effet, suite à la hausse des coûts de l'édition physique, l'exode massif vers le numérique et l'augmentation du coût de la vie, les marges de Locus se rétrécissent de mois en mois. Et si personne n'intervient, cela pourrait signer l'arrêt définitif de Locus.
En jeu, pas moins de six emplois à temps plein, les Prix Locus, les recommandations de lecture, des entretiens, des essais...
Pour sauver Locus Mag, une campagne Indiegogo a été lancée et une campagne d'abonnement ainsi qu'une vente aux enchères sont également prévues.
Si vous êtes un fan de science-fiction, de fantasy et d'horreur, Locus touche votre vie plus que vous ne le pensez. Les livres que vous dévorez, les nouveaux auteurs que vous trouvez, les lecteurs que vous atteignez et les éditeurs que vous soutenez comptent sur Locus Magazine. Nous sommes une communauté enthousiaste de lecteurs, d'écrivains, de fans et de professionnels de l'industrie, et nous faisons partie du ciment qui maintient l'univers de la SFFH ensemble. Sans Locus, le paysage serait à jamais diminué.
C'est pourquoi nous vous demandons de contribuer à l'avenir de Locus Magazine et des Locus Awards.
L'annonce a pris le Twitterverse par surprise. Les gens, dont Neil Gaiman et Cory Doctorow ou encore Mary Robinette Kowal, ont alors évoqué leurs histoires préférées, leurs premières publications, mais surtout, du sentiment de perte qu'ils ressentaient.
“I’ve been part of the Locus community for over three decades, and I believe it is incredibly important to the speculative fiction community.”
—Neil Gaiman
Locus Mag ne serait malheureusement pas le premier à fermer et si Apex est revenu, d'autres comme Constelación, Glittership, Mermaids Monthly, ou Fireside n'ont pas encore eu cette chance.