Charlie Adlard est un britannique qui commence sa carrière dans les années quatre-vingt dix. Il va travaillé sur Judge Dredd, Savage ou encore Rogue Trooper. Il va rejoindre Robert Kirkman pour Walking Dead en 2004 pour assurer la partie graphique.

Attendre pour mieux surprendre

La violence injuste de la mort de Glenn hante tous les esprits, et chacun tente de combattre son traumatisme à sa manière. Rick semble complètement éteint, et prêt à accepter d'avaler toutes les couleuvres de Negan.

Carl, le fils de Rick, décide de faire justice lui-même. Il arrive à suivre les « Sauveurs » dans leur antre pour venger Glenn et tuer son tortionnaire. Mais rien ne va se passer comme prévu...

Les apparences sont souvent trompeuses.

Les auteurs continuent leur saga en distillant pistes et intrigues avec une grande maîtrise. Walking Dead est autant une série d'action que de psychologie. Chaque rebondissement ou nouvelle rencontre entraînent le lecteur dans cet univers sordide. La scène entre Carl et Negan, l'un chantant pendant que l'autre s'échauffe avec sa fameuse batte de base-ball en est un parfait exemple : cruauté et froideur des sentiments côtoient une peur et un égocentrisme exacerbé. Jouant sur les faux semblants et la non implication de Rick, son personnage fétiche, Robert Kirkman surprend un peu plus son lectorat qui pourtant sait qu'il ne faut pas se fier au calme qui précède souvent la tempête.

Ce nouvel opus explore plusieurs pistes, nous présente des informations et précisions sur les « Sauveurs », sans oublier l'entrée en scène de nouveaux acteurs. Les créateurs géniaux de Walking Dead poussent leurs pièces sur l'échiquier et préparent bien des surprises qui devraient une fois de plus faire mouche. Les dessins sont au diapason, jouant sur les visages et les ombres pour donner une véritable œuvre majeure dans le monde des comics.