Andrea Cremer est une auteure américaine, née en 1978 (33 ans). Professeur d’Histoire, elle se passionne pour l’écriture et c’est après 12 semaines d’immobilisation suite à une mauvaise chute à cheval qu’elle signe son premier roman, Nightshade.
Ce dernier rencontre un succès international : il est publié en plus de 20 langues et fait partie des dix meilleures ventes du New York Times.
« L’amour sera-t-il plus fort que la mort ? »
Calla est une Protectrice, mi-fille, mi-louve. Descendante Alpha, elle peut contrôler sa meute, les Nightshade mais son futur est hors de portée : son avenir a déjà été tracé. Elle doit s’unir à Ren, Alpha de la meute rivale.
Cependant, Calla viole les règles lorsqu’elle sauve la vie à un humain aux prises d’un ours. Son cœur devient lui aussi incontrôlable : elle succombe au charme de Shay. Il s’agit malheureusement d’un amour impossible. Alors qu’elle tente de résister aux avances de Ren, Calla se rend compte que Shay est également lié à son monde.
Seulement, tout en l’aimant, parviendra-t-elle à répondre à ses obligations envers sa meute et sa fidélité envers les Gardiens ?
« Nightmedium »
L’idée de l’histoire n’est pas très originale : une fille qui sauve un garçon, qui tombe sous son charme et se rend compte que leur amour est impossible. Mais dans ce genre-là, c’est Nightshade que je préfère. Le fantastique est au centre du roman, on insiste moins sur la vie réelle. Le lycée, par exemple, est constitué de plus d’une moitié de loups-garous.
Je trouve cependant l’héroïne parfois trop naïve et je n’apprécie ni la personnalité ni le personnage de Shay. Le couple Calla/Shay est mal assorti, maladroit. Shay s’éloigne souvent de son caractère, je ne le trouve intéressant sous aucun angle. A l’inverse, Ren possède un caractère audacieux, possessif plus séduisant.
Certains évènements sont peu crédibles, trop faciles (la transformation de Shay), expliqués trop brièvement. Le style est simple, les dialogues – entre Calla et son frère Ansel – sont assez puérils. J’ai l’impression que l’héroïne est un peu « lâchée en liberté », qu’elle n’a pas de contraintes, qu’elle est libre de se balader n’importe où.
Il n’y a pas réellement d’intrigue, les évènements viennent vers Calla et non l’inverse. Parfois, les personnages adoptent une mine grave lors d’une découverte, alors que je ne trouve pas cette dernière spécialement importante. Les réactions sont un peu trop exagérées. En somme, il ne se passe pas grand-chose de concret (ce n’est jamais très intéressant) sauf vers la fin, peut-être.
C’est un roman qui permet sûrement de s’évader à condition de pouvoir rentrer dedans. Personnellement, je l’ai trouvé assez moyen.