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Madara 1

Eiji Otsuka ( Auteur), Sho-U Tajima (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 29/02/2008  -  bd
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Madara 1

Sho-U Tajima est né en 1966. Sa carrière de dessinateur débute avec Awa Time, sorti en 1985. Il a également signé MPD Psycho - Le détective schizophrène avec Eiji Otsuka, et a créé le character design de la section animée de Kill Bill Vol.1.

Eiji Otsuka est un anthropologue et romancier japonais auteur de nombreux livres sur la sous-culture Otaku. Madara est sa seconde collaboration avec Sho-U Tajima.

La quête pour les chakras commence ici…

Madara est un jeune garçon de quinze ans, avec une particularité unique dans son village : si la plupart des habitants vivent avec des parties de leurs corps artificielles (appelés « gimmicks »), c’est tout son corps à lui qui en est composé. C’est son père en personne, l’empereur du mal Miroku qui, sentant la menace pour le trône d’une force spirituelle hors du commun, se débarrassa de son enfant en le privant de ses membres et de ses huit chakras, scellés dans les corps de huit généraux.

Aujourd’hui, l’adolescent ne rêve que d’une chose : récupérer ses chakras, en tuant un à un les fameux généraux, accompagné de Kirin, son amie d’enfance, et de Hikutaku, un vieillard singulier rencontré lors de son périple.

Un bon « vieux » manga

Madara est un manga datant de la fin des années 80. Et sans en connaître la genèse, c’est le premier détail que l’on remarque dès l’ouverture de ce premier tome : les dessins ont pris un sacré coup de vieux.

Passée cette première impression, on finit par s’habituer aux traits assez approximatifs pour s’attarder sur le scénario. Mais là encore, l’âge du manga s’en ressent. Même si au premier abord l’histoire de Madara est d’une relative originalité, la mise en scène et le déroulement du manga ont comme un air de déjà vu : une quête longue et périlleuse, une « terre promise », vestige d’une ancienne civilisation détruite par la cupidité de l’homme…

Mais quelques petits détails scénaristiques, ou même dans la recherche des personnages (en particulier Hakutaku, le vieillard aux pouvoirs… surprenants), relèvent l’intérêt de Madara, et poussent tout de même à la lecture jusqu’à la fin de ce premier tome et pourquoi pas, à continuer avec le deuxième.

À noter une mention spéciale tout de même à Jato, l’un des méchants les plus ridicules de l’Histoire du manga, voire de la bande dessinée (probablement).

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