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Margaret Atwood contre attaque après l'interdiction de La Servante écarlate en Alberta.
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Margaret Atwood contre attaque après l'interdiction de La Servante écarlate en Alberta.

Le phénomène des Book Bans continue sa progression.

Déjà interdit dans les bibliothèques publiques de plusieurs Etats aux Etats Unis, le roman La Servante Ecarlate sera retiré des bibliothèques de la province canadienne de l'Alberta en octobre prochain. Il fait partie des 200 livres jugés “à caractère sexuel”, tout comme Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley et 1984 de George Orwell. Cela n'est malheureusement pas exceptionnel, aux Etats Unis plus de 10 000 interdictions de ce genre sont en cours. On a d'ailleurs fait une belle interview ici.

Margaret Atwood a réagit à sa manière. L'autrice a écrit sur X "“La Servante écarlate, le livre, pas la série, vient d’être banni à Edmonton… Ne le lisez pas, vos cheveux vont prendre en feu ! Procurez-vous [un exemplaire] maintenant avant qu’il ne soit brûlé en public.".


Toujours aussi caustique à 85 ans... En espérant qu'une vague d'indignation fasse changer tout le monde d'avis !

En attendant, vous pouvez regarder la série qui vient de se terminer...

Voici la quatrième de couverture :

"Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d'autres à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de sa femme. Le soir, dans sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau clandestin, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté. Paru en 1985, La Servante écarlate est aujourd'hui un classique de la littérature anglo-saxonne et un étendard de la lutte pour les droits des femmes. Si la série adaptée de ce chef-d'œuvre a donné un visage à Defred, celui d'Elisabeth Moss, cette nouvelle traduction révèle toute sa modernité ainsi que la finesse et l'intelligence de Margaret Atwood. La Servante est un roman polysémique, empli de références littéraires et bibliques, drôle même... et c'est à nous, lecteurs, de découvrir ses multiples facettes."

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