Des livres inédits chez l'Atalante, des rééditions chez Pocket, le rythme de parution des Annales du Disque Monde de Terry Pratchett en France est bien rôdé. Dans Masquarade, Terry Pratchett s'attaque à l'opéra et à ses légendes. Le mythe du célébrissime fantôme va en prendre un coup…
Ah l'opéra...
D'une morphologie un peu forte, Agnès avait toujours rêvé de chanter. Au point de partir tenter sa chance au grand opéra d'Ank Morpork. Mais là-bas la situation est plus que confuse. Le fantôme rôde dans le bâtiment, jonglant avec les passages secrets et accumulant les meurtres horribles. Autant dire que la période n'est pas très bien choisie pour Agnès. À moins qu'au contraire ce soit une grande chance pour elle. Le fantôme a obligé le directeur à désigner la frêle Christine pour jouer le rôle titre dans la prochaine représentation. Mais comme la donzelle manque de voix, on lui demande de chanter en " play-Bach " pendant qu'Agnès derrière assure discrètement. Ce n'est pas glorieux pour la jeune fille mais au moins elle chante !
Pendant ce temps, les sorcières Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps sont bien ennuyées. Les sorcières vont toujours par trois, c'est bien connu. Mais là, elles ne sont que deux. Le hic c'est qu'elles misaient de grands espoirs sur Agnès bien que celle-ci refuse catégoriquement de se joindre à elles. Peut-être qu'en lui rendant une petite visite à l'opéra changera-t-elle d'avis ? De toute façon, les deux vieilles femmes doivent se rendre dans la grande ville pour mener d'autres affaires. Le livre de recettes de Nounou Ogg est devenu un véritable Best Seller et son éditeur ne l'a pas vraiment payé à la mesure de son succès. Elles doivent donc régler la situation. Si l'occasion se présente, elles en profiteront pour régler son compte au fantôme de l'opéra….
Un bon diesel...
Pratchett est un auteur énervant. Une fois encore, pendant les 200 premières pages de ce 18ème volume des Annales du Disque Monde, on râle devant l'inépuisable recette de l'auteur. Comme toujours on a deux intrigues croisées, avec une narration à la troisième personne, des délires bien placés, une petite apparition de La Mort ça et là… Bref l'originalité n'est pas au rendez vous et on en vient à souhaiter que Pratchett nous surprenne un peu. Et puis au fil des pages, en approchant du dénouement, on finit par se prendre au jeu et à se régaler à nouveau. Masquarade serait-il comme un diesel ? Lent à démarrer mais endurant et finalement performant ? Au final on dira que ce livre est un peu poussif au départ mais sympathique à l'arrivée. Pratchett arrive toujours à nous faire rire. C'est le principal.
Ah l'opéra...
D'une morphologie un peu forte, Agnès avait toujours rêvé de chanter. Au point de partir tenter sa chance au grand opéra d'Ank Morpork. Mais là-bas la situation est plus que confuse. Le fantôme rôde dans le bâtiment, jonglant avec les passages secrets et accumulant les meurtres horribles. Autant dire que la période n'est pas très bien choisie pour Agnès. À moins qu'au contraire ce soit une grande chance pour elle. Le fantôme a obligé le directeur à désigner la frêle Christine pour jouer le rôle titre dans la prochaine représentation. Mais comme la donzelle manque de voix, on lui demande de chanter en " play-Bach " pendant qu'Agnès derrière assure discrètement. Ce n'est pas glorieux pour la jeune fille mais au moins elle chante !
Pendant ce temps, les sorcières Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps sont bien ennuyées. Les sorcières vont toujours par trois, c'est bien connu. Mais là, elles ne sont que deux. Le hic c'est qu'elles misaient de grands espoirs sur Agnès bien que celle-ci refuse catégoriquement de se joindre à elles. Peut-être qu'en lui rendant une petite visite à l'opéra changera-t-elle d'avis ? De toute façon, les deux vieilles femmes doivent se rendre dans la grande ville pour mener d'autres affaires. Le livre de recettes de Nounou Ogg est devenu un véritable Best Seller et son éditeur ne l'a pas vraiment payé à la mesure de son succès. Elles doivent donc régler la situation. Si l'occasion se présente, elles en profiteront pour régler son compte au fantôme de l'opéra….
Un bon diesel...
Pratchett est un auteur énervant. Une fois encore, pendant les 200 premières pages de ce 18ème volume des Annales du Disque Monde, on râle devant l'inépuisable recette de l'auteur. Comme toujours on a deux intrigues croisées, avec une narration à la troisième personne, des délires bien placés, une petite apparition de La Mort ça et là… Bref l'originalité n'est pas au rendez vous et on en vient à souhaiter que Pratchett nous surprenne un peu. Et puis au fil des pages, en approchant du dénouement, on finit par se prendre au jeu et à se régaler à nouveau. Masquarade serait-il comme un diesel ? Lent à démarrer mais endurant et finalement performant ? Au final on dira que ce livre est un peu poussif au départ mais sympathique à l'arrivée. Pratchett arrive toujours à nous faire rire. C'est le principal.