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Mastication (I can't get no)

Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/03/2007  -  livre
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Mastication (I can't get no)

Né au Cambodge en 1963, Jean-Luc Bizien est un auteur aux multiples facettes. Après avoir passé 10 ans dans le jeu de rôle (les rôlistes connaissent sans doute Hurlement, GURPS, Chimères ou In Nomine Satanis / Magna Veritas), il passe à l’écriture de romans oeuvrant aussi bien dans le domaine de la jeunesse (à lire notamment la série de fantasy Les Empereurs- mages et Wendy et les mutants), du polar (Le masque de la bête, WonderlandZ et La mort en prime time) que de l’imaginaire (Les Chroniques de la lune de sang). Avec Mastication, il fait une nouvelle incursion dans le fantastique le temps d’une histoire de Loup-Garou.

Attention aux balles perdues.

Ancien vétéran serbe de la guerre des balkans et ancien légionnaire, Vuk est désormais un des chasseurs du très fermé Club Van Helsing. Sa spécialité : les vampires et les dégâts collatéraux sur lesquels Hugo Van Helsing ferme les yeux vu son efficacité. Mais lorsque la route de Vuk rencontre celle d’une mystérieuse organisation de Loups Garous à Paris, les choses se compliquent et Vuk n’aura pas forcément le dessus à chaque fois.

Rock’n’ roll

Mastication est un petit roman nerveux, agressif et violent. Le personnage principal est un baroudeur sans foi ni loi, dangereux et délicieusement amoral. Son absence totale de conscience, son bagou et sa gouaille lui donnent un certain charme. C’est un dur aussi doué pour les bons mots que pour les coups de poings. Il tient à lui seul ce roman dont l’intrigue se résume sinon à un affrontement de loups-garous en plein Paris avec visites de Montmartre et de bars gothiques à la clef. Le résultat est diablement efficace en 200 pages. On prend beaucoup de plaisir à suivre Jean-Luc Bizien dans son intrigue. Il a su construire un personnage très roots sur le mode « sex, drugs and rock’n’roll » mélangé à un certain « no future ». ! Le tout sur fond de lycanthropie moderne. L’auteur dit avoir littéralement jubilé en écrivant Mastication. On le croit aisément. Ca sent le défouloir, la joie brute du polar méchant, l’énergie du rock et le plaisir de l’argot. Un vrai bonheur ! Une grande récréation !

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