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Barbaric tome 1 : crimes étripables

Nathan Gooden (Dessinateur), Michael Moreci (Scénariste), Julien Di Giacomo (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais
Aux éditions : 
Date de parution : 05/07/2024  -  bd
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Owen est un barbare, fils de barbare et il aime ça... Retour sur Barbaric tome 1 : crimes étripables, de Michael Moreci et et Nathan Gooden

Un barbare maudit

Owen est un barbare, fils de barbare et il aime ça. Il aime se battre, il aime tuer, il aime ensuite boire et baiser (c’est lui qui le dit). Mais sa vie a changé lorsque trois sorcières lui lancent la malédiction suivante : il échappera à l’enfer en secourant les innocents, les miséreux, les opprimés. Comme Owen n’est guère pressé de retrouver ses victimes dans l’au-delà, il accepte… depuis, accompagné d’une hache magique très volubile (elle parle vraiment beaucoup), Owen s’efforce d’aider les gens. C’est comme ça qu’il sauve une jeune nécromancienne, Soren. A eux deux, ils vont devoir affronter l’abbé, une manifestation du mal très retorse. Owen y est prêt.

Un album déjanté

Ce premier tome de Barbaric, concocté par deux auteurs encore inconnus de nous, se lit d’une traite. On note bien sûr la référence à Conan le barbare (plus au film de Milius qu’aux nouvelles d’ailleurs), le second degré et pas mal d’ironie. Dur pour un barbare de devoir faire le bien contre sa nature… pas tant que ça au fond d’ailleurs, le personnage finit par s’attacher à la jeune nécromancienne. Notons aussi un graphisme hâché, très sanguinolent, dans l’esprit du scénario. L’histoire se termine sur l’apparition d’un vampire, gage de nouvelles aventures pour ce barbare forcé de faire la justice. Au final, Barbaric est une réussite dans son genre.

Et un projet d’adaptation sur Netflix est en cours.

 

Sylvain Bonnet

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