La future (puisque nous en sommes au n°1) série de BD Max la Science est un nouveau produit dérivé de l'émission E=M6 (animée par Mac Lesggy [= « le génial professeur Lesky » dans la BD]); en parallèle vient de sortir un ensemble de livres rassemblant les réponses à des questions concernant la vie courante, Mes Drôles de Questions (qui se déclinent en Histoire de France, Vie Quotidienne, etc.).
Promenade au Tertiaire
A cause d'un accident le jour de l'inauguration du module spatio-temporel du professeur Leski, seul son fils Max peut commander l'engin, et seuls des enfants peuvent l'utiliser. Une équipe de pointe a donc été formée pour accomplir les missions prévues à l'origine, et cette fois, c'est à plus de 100 millions d'années en arrière qu'ils vont être envoyés, sur les traces de dinosaures ayant laissé des oeufs gigantesques...
Ils vont au cours de cette aventure employer un arsenal de gadgets digne de James Bond (en moyenne un tous les quatre pages), filmer tout un tas de bestioles, manquer de se faire piétiner, dévorer tout crus et déchiqueter.
Par où est ce que je commence ?
Je vais passer sur les invraisemblances scénaristiques (après tout, il faut bien une explication pour faire faire des choses aussi dangereuses à des enfants. Non que j'approuve, mais bon), pour passer tout de suite au plus important. La quatrième de couv' affirme que les trois enfants sont censés vérifier les dernières découvertes des scientifiques... On sent là le public visé : les parents, qui se disent que les chères têtes blondes absorberont bien un peu de science au passage. Sauf que c'est complètement raté, puisque tout au long de l'album on ne voit pas poindre le museau d'une problématique scientifique quelle qu'elle soit (non, chercher à connaître le poids du plus grand dinosaure ne suffit pas); ce que font les enfants, c'est du journalisme, de l'anecdotique, de l'assemblage de données pour documentaire animalier et Guiness Book des Records... Un comble vu le but de la BD, et cette confusion entre journalisme et science est entretenue tout du long. Les informations réelles sont également en portion très congrue (pour le prochain volume : au fait, une échelle des temps, ce n'est pas un gadget inutile quand on veut expliquer ce genre de choses), et c'est seulement dans les deux pages de fin qu'elles sont réellement présentes. Pire, probablement pour des raisons scénaristiques, les auteurs ou les concepteurs ont joyeusement mélangé des bestioles d'époques et de continents différents (ça devait manquer de T-Rex et de raptors), et les interventions des membres de l'équipe d'origine étrangères sont caricaturales (et en mauvais anglais). Enfin, au risque de m'entendre dire que je m'acharne : le trait du dessin (et surtout les lettrages) sont beaucoup trop épais, et du coup, ce n'est vraiment pas agréable à regarder (ni à lire, d'ailleurs). C'est aussi informatif sur la science et les dinosaures qu'une rediffusion de Jurassik Park 2 : bref, un album dispensable.
Promenade au Tertiaire
A cause d'un accident le jour de l'inauguration du module spatio-temporel du professeur Leski, seul son fils Max peut commander l'engin, et seuls des enfants peuvent l'utiliser. Une équipe de pointe a donc été formée pour accomplir les missions prévues à l'origine, et cette fois, c'est à plus de 100 millions d'années en arrière qu'ils vont être envoyés, sur les traces de dinosaures ayant laissé des oeufs gigantesques...
Ils vont au cours de cette aventure employer un arsenal de gadgets digne de James Bond (en moyenne un tous les quatre pages), filmer tout un tas de bestioles, manquer de se faire piétiner, dévorer tout crus et déchiqueter.
Par où est ce que je commence ?
Je vais passer sur les invraisemblances scénaristiques (après tout, il faut bien une explication pour faire faire des choses aussi dangereuses à des enfants. Non que j'approuve, mais bon), pour passer tout de suite au plus important. La quatrième de couv' affirme que les trois enfants sont censés vérifier les dernières découvertes des scientifiques... On sent là le public visé : les parents, qui se disent que les chères têtes blondes absorberont bien un peu de science au passage. Sauf que c'est complètement raté, puisque tout au long de l'album on ne voit pas poindre le museau d'une problématique scientifique quelle qu'elle soit (non, chercher à connaître le poids du plus grand dinosaure ne suffit pas); ce que font les enfants, c'est du journalisme, de l'anecdotique, de l'assemblage de données pour documentaire animalier et Guiness Book des Records... Un comble vu le but de la BD, et cette confusion entre journalisme et science est entretenue tout du long. Les informations réelles sont également en portion très congrue (pour le prochain volume : au fait, une échelle des temps, ce n'est pas un gadget inutile quand on veut expliquer ce genre de choses), et c'est seulement dans les deux pages de fin qu'elles sont réellement présentes. Pire, probablement pour des raisons scénaristiques, les auteurs ou les concepteurs ont joyeusement mélangé des bestioles d'époques et de continents différents (ça devait manquer de T-Rex et de raptors), et les interventions des membres de l'équipe d'origine étrangères sont caricaturales (et en mauvais anglais). Enfin, au risque de m'entendre dire que je m'acharne : le trait du dessin (et surtout les lettrages) sont beaucoup trop épais, et du coup, ce n'est vraiment pas agréable à regarder (ni à lire, d'ailleurs). C'est aussi informatif sur la science et les dinosaures qu'une rediffusion de Jurassik Park 2 : bref, un album dispensable.