La canadienne Kelley Armstrong a publié en 2001 Morsure, son premier roman, qui se trouve également être le premier de la série Women of the Otherworld (on sent un thème, là). Depuis, elle a publié quasiment un roman par an dans cette série : Stolen (2002), Dime Store Magic (2004), Industrial Magic (2004), Haunted (2005), Broken (2006), No Humans Involved (2007) et, prévu pour le printemps 2008, Personal Demon, mettent en scène loups-garous, vampires, démons, sorcières, et revenantes, le tout bien entendu au féminin, avec des intrigues qui font lourdement appel à la fois à la romance et au surnaturel. Le succès a suivi, et elle est sous contrat pour au moins deux romans encore. Plusieurs nouvelles situées dans le même univers sont disponibles librement sur son site.
La louve
Elena Michaels mène une double vie. Une carrière réussie le jour, avec appartement et petit ami adorable dans le centre de Toronto, mais certaines nuits, ombre errante à quatre pattes dans les rues et la campagne environnantes... Escapade que son amant, qui ignore sa vraie nature, supporte mal par inquiétude pour elle. Mais une ombre surgit au milieu de ce qui pourrait presque être du bonheur : Jeremy, une connaissance du temps où elle était plus loup que femme, l'appelle à l'aide...
Ça démarre mal...
Le suspense disparaît vite. Dès le premier chapitre, on sait à quoi s'en tenir : la belle (forcément) Elena a un côté un peu canin... D'ailleurs, le lecteur s'attend au pire à la lecture des premiers chapitres, avec les descriptions à la première personne des courses avec le vent dans les poils qui sont à la limite de la maladresse. Les choses s'améliorent nettement par la suite, heureusement. Kelley Armstrong introduit un peu d'originalité dans sa description des loups-garous et de leurs pouvoirs, et les rapports à l'intérieur de la meute ne sont pas inintéressants, même si les personnages sont trop lisses pour sembler vrais, malgré des efforts méritoires de l'auteur. Un côté "série américaine" très marqué aussi : pas d'ennuis d'argent où que ce soit à l'horizon, les protagonistes ont tous (forcément, une fois encore) du succès...
Bien que les romans suivants reprennent les personnages de celui-ci, il peut également se lire indépendamment.
C'est du Buffy (y'a pas d'mal...) l'humour en moins, autrement dit, ca tend vers la collection Harlequin. Ca se laisse tout à fait lire, même si ce roman ne devrait pas laisser un souvenir impérissable...
La louve
Elena Michaels mène une double vie. Une carrière réussie le jour, avec appartement et petit ami adorable dans le centre de Toronto, mais certaines nuits, ombre errante à quatre pattes dans les rues et la campagne environnantes... Escapade que son amant, qui ignore sa vraie nature, supporte mal par inquiétude pour elle. Mais une ombre surgit au milieu de ce qui pourrait presque être du bonheur : Jeremy, une connaissance du temps où elle était plus loup que femme, l'appelle à l'aide...
Ça démarre mal...
Le suspense disparaît vite. Dès le premier chapitre, on sait à quoi s'en tenir : la belle (forcément) Elena a un côté un peu canin... D'ailleurs, le lecteur s'attend au pire à la lecture des premiers chapitres, avec les descriptions à la première personne des courses avec le vent dans les poils qui sont à la limite de la maladresse. Les choses s'améliorent nettement par la suite, heureusement. Kelley Armstrong introduit un peu d'originalité dans sa description des loups-garous et de leurs pouvoirs, et les rapports à l'intérieur de la meute ne sont pas inintéressants, même si les personnages sont trop lisses pour sembler vrais, malgré des efforts méritoires de l'auteur. Un côté "série américaine" très marqué aussi : pas d'ennuis d'argent où que ce soit à l'horizon, les protagonistes ont tous (forcément, une fois encore) du succès...
Bien que les romans suivants reprennent les personnages de celui-ci, il peut également se lire indépendamment.
C'est du Buffy (y'a pas d'mal...) l'humour en moins, autrement dit, ca tend vers la collection Harlequin. Ca se laisse tout à fait lire, même si ce roman ne devrait pas laisser un souvenir impérissable...